- EAN13
- 9782364290938
- Éditeur
- Yves Michel
- Date de publication
- 23/09/2016
- Collection
- Enjeux de société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pour en finir avec la civilisation - Un mythe barbare
François de Bernard
Yves Michel
Enjeux de société
Autre version disponible
-
Papier - Yves Michel 12,00
La civilisation, un argument politique camouflant une arme de destruction
massive. François de Bernard
« La civilisation » est une invention rhetorique qui, depuis trois
millenaires, a justifie les pires massacres, vols et destructions perpetres
par les dominants, quels qu'ils soient. Un argument politique camouflant une
arme de destruction massive. En un siecle, avec deux Guerres mondiales, moult
genocides et « purifications » ethniques ou religieuses, cet etendard a
atteint un resultat superieur a ceux des conquerants du passe : no limit et no
future !
Comment le paradigme de la civilisation, sa representation fantasmatique, se
retrouvent-ils a l'origine des desastres contemporains ? C'est l'objet de cet
essai que d'en inventorier et tisser les liens. De fait, les crises
postmodernes du « developpement », de l'environnement, du chomage, de la
financiarisation de l'economie, de la numerisation et marchandisation du
monde, sont liees a la matrice civilisationnelle. Tout comme la
cancerogenisation et la societe de surveillance generale. Quant a la defection
du politique et a ses impasses, elles ne peuvent en etre dissociees.
Établir de tels liens choquera, mais permettra aussi de penser differemment la
floraison des guerres civiles et de religions, les nouvelles formes de
barbarie se telescopant sur l'ecran video du chaos de ce debut de millenaire.
Un chemin necessaire afin de reconstruire le rapport au monde perdu et la
citoyennete abolie.
Dans le prolongement de ses precedents essais critiques sur des themes comme
la pauvrete, la democratie, le chomage, les mondialisations, le terrorisme et
le numerique, François de Bernard poursuit ici son travail de decryptage des
causes des dereglements majeurs du monde postmoderne et des liens qu'ils
entretiennent entre eux.
massive. François de Bernard
« La civilisation » est une invention rhetorique qui, depuis trois
millenaires, a justifie les pires massacres, vols et destructions perpetres
par les dominants, quels qu'ils soient. Un argument politique camouflant une
arme de destruction massive. En un siecle, avec deux Guerres mondiales, moult
genocides et « purifications » ethniques ou religieuses, cet etendard a
atteint un resultat superieur a ceux des conquerants du passe : no limit et no
future !
Comment le paradigme de la civilisation, sa representation fantasmatique, se
retrouvent-ils a l'origine des desastres contemporains ? C'est l'objet de cet
essai que d'en inventorier et tisser les liens. De fait, les crises
postmodernes du « developpement », de l'environnement, du chomage, de la
financiarisation de l'economie, de la numerisation et marchandisation du
monde, sont liees a la matrice civilisationnelle. Tout comme la
cancerogenisation et la societe de surveillance generale. Quant a la defection
du politique et a ses impasses, elles ne peuvent en etre dissociees.
Établir de tels liens choquera, mais permettra aussi de penser differemment la
floraison des guerres civiles et de religions, les nouvelles formes de
barbarie se telescopant sur l'ecran video du chaos de ce debut de millenaire.
Un chemin necessaire afin de reconstruire le rapport au monde perdu et la
citoyennete abolie.
Dans le prolongement de ses precedents essais critiques sur des themes comme
la pauvrete, la democratie, le chomage, les mondialisations, le terrorisme et
le numerique, François de Bernard poursuit ici son travail de decryptage des
causes des dereglements majeurs du monde postmoderne et des liens qu'ils
entretiennent entre eux.
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