NEZIDA, Le vent sur les pierres

Valérie Paturaud

Liana Levi

  • Conseillé par
    12 juillet 2020

    19e siècle, femmes

    Nous n’entendrons la voix de Nézida qu’au premier et au dernier chapitre. Nous découvrons sa vie par petites touches, au gré des paroles de celles et ceux qui ont croisé sa destinée.

    Née dans une ferme près de Dieulefit, elle est la première née et a le désavantage d’être une fille.

    Si elle n’est pas proche de sa mère, elle le sera de ses deux petits frères.

    Son père voit d’un bon œil qu’elle continue d’aller à l’école, marquant ainsi son indépendance d’esprit.

    Elle se mariera avec un bourgeois de Lyon, découvrant ainsi la ville.

    J’ai aimé Nézida, au prénom si étrange, au caractère affirmé.

    J’ai aimé ses amitiés si franches, si fortes.

    J’ai découvert la communauté protestante de la Drôme et de Lyon, où règne austérité et foi, mais aussi partage et aide aux plus pauvres.

    L’auteure m’a fait aimer ces fermes du comté de Dieulefit, où le vent souffle fort, où les pierres parsèment le chemin, où les hivers sont rudes et les fêtes exceptionnelles.

    Le tissage de la soie est en déclin à Lyon, le progrès fait son apparition, suscitant de la méfiance.

    Une vie trop brève, fulgurante comme le vent sur les pierres de Dieulefit.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du port de tête de Nézida, qui suscite bien des commérages.

    https://alexmotamots.fr/nezida-valerie-paturaud/