Agrégation 2019 - Lettres classiques, lettres modernes, grammaire

Agrégation interne - Lettres classiques

Ce volume propose un travail exemplaire et colossal. Il s'agit d'une édition de l'ensemble des Lais de Marie de France et d'un certain nombre de lais anonymes, ainsi qu'une traduction en français moderne et une annotation de tous les textes.
Dans notre mémoire littéraire, l'apparition des lais narratifs bretons a fait deux fois événement : pour les auditeurs du XIIe siècle, qui en ont fait un succès littéraire - déterminant ainsi la constitution d'un genre qui a fait école - mais aussi pour nous, lecteurs contemporains, qui n'avons cessé, depuis leur découverte, de les éditer, de les traduire, d'en commenter l'énigmatique attrait. En proposant de lire côte à côte les lais de Marie de France et plusieurs lais anonymes, le présent volume voudrait faire apparaître la cohérence d'un corpus constitué sur plusieurs décennies. Choisis pour la richesse des résonances qu'ils offrent avec les lais de Marie, les cinq lais anonymes ici présentés bénéficient d'une édition et d'une traduction nouvelles. Les lais de Marie de France ont été traduits d'après l'édition de Jean Rychner, entièrement revue.


Nouvelle édition revue. Texte officiel au programme 2019 des concours de l'agrégation, section lettres classiques, section lettres modernes et section grammaire.
Dans notre mémoire littéraire, l'apparition des lais narratifs bretons a fait deux fois événement : pour les auditeurs du XIIe siècle, qui en ont fait un succès littéraire – déterminant ainsi la constitution d'un genre qui a fait école – mais aussi pour nous, lecteurs contemporains, qui n'avons cessé, depuis leur découverte, de les éditer, de les traduire, d'en commenter l'énigmatique attrait. En proposant de lire côte à côte les lais de Marie de France et plusieurs lais anonymes, le présent volume voudrait faire apparaître la cohérence d'un corpus constitué sur plusieurs décennies. Choisis pour la richesse des résonances qu'ils offrent avec les lais de Marie, les cinq lais anonymes ici présentés bénéficient d'une édition et d'une traduction nouvelles. Les lais de Marie de France ont été traduits d'après l'édition de Jean Rychner, entièrement revue.


Le Roman comique, c'est le roman des comédiens, d'une troupe de comédiens ambulants qui circulent en charrette, jouent où ils peuvent, couchent où ils peuvent et se nomment le Destin, la Rancune, Mademoiselle de l'Étoile ou Mademoiselle de la Caverne. Aventures d'auberges, aventures de tripots, aventures qui se greffent sur l'aventure, ainsi celle de «l'amante invisible» racontée par Ragotin, «petit homme veuf d'une petite femme, qui avait une petite charge dans une petite juridiction voisine» et «assez mauvais poète pour être étouffé s'il y avait une police dans le royaume».«Scarron est l'Homère de l'école bouffonne», écrivait Théophile Gautier. Giono parlait d'un «livre extraordinaire de style», d'«un art d'une couleur magique», et Diderot disait que, contre les «vapeurs» et la neurasthénie, il n'y avait pas meilleure tisane que quatre chapitres de Don Quichotte et un paragraphe bien choisi de Rabelais infusés dans huit à dix pages du Roman comique.
Avec un choix des Suites


Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Mouvement littéraire : Marivaux face aux Lumières naissantes - Genre et registre : Une pièce plurielle - L'écrivain à sa table de travail : L'écriture, une quête incessante - Groupement de textes : Figures d'ingénus au théâtre, XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècle - Chronologie : Marivaux et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
Dossier et notes réalisés par Sylvie Dervaux-Bourdon. Lecture d'image par Alain Jaubert
Avec un dossier et des notes réalisés par Sylvie Dervaux-Bourdon, agrégée de lettres, et une «lecture d'image» par Alain Jaubert, écrivain et réalisateur. Recommandé pour les classes de lycée.


Pour mieux juger de la fidélité de Lélio qu’elle doit épouser, mais qui ne la connaît pas, une jeune et riche Parisienne se présente à lui déguisée en faux chevalier. Elle découvre alors qu’il doit se marier avec une comtesse envers qui il a contracté des dettes. Pour éviter à Lélio d’avoir à rompre ce mariage et payer dix mille livres de dédit, le faux chevalier courtise la comtesse, puis la vérité sur son sexe se trouve révélée : le faux chevalier se fait finalement passer pour la suivante de
la comtesse.
La comédie que Marivaux fait jouer au Théâtre-Italien en 1724 aurait donc dû s’intituler plutôt Le Faux Chevalier. Le titre nous trompe-t-il ou le travestissement de la condition sociale l’emporte-t-il ici sur le travestissement du sexe ? Marivaux en tout cas a un but : dissiper l’illusion qui accompagne les sentiments, faire tomber le masque de l’infâme Lélio, et mettre à nu la vérité. Jeu brillant de la surprise et du badinage, mais aussi jeu cruel où le comique ne va pas sans noirceur.