Congrès National Santé et Travail - du 3 au 6 juin 2014 - Lille Grand Palais

Cette manifestation, qui se déroulera du 3 au 6 juin 2014 à Lille Grand Palais, regroupe trois temps forts :
• Un congrès scientifique, qui constitue le rendez-vous incontournable des professionnels et acteurs de la santé au travail et fait le point des connaissances sur :

- Audition et Travail
- Pathologies neuro-dégénératives et Travail
- DMST (Dossier Médical en Santé Travail) et Traçabilité
- Les Métiers de l’Aide et de l’Assistance à domicile
- L’Evaluation des capacités cardio-respiratoires
- Technologies de l’information et de la communication
- Organisations et Santé au Travail
Fil rouge : pénibilité

Source : http://www.congres-medical.com/

Les produits chimiques envahissent progressivement l'environnement quotidien (vie professionnelle, vie privée, loisirs, etc.). On dénombre actuellement sur le marché plus de 100.000 substances pures qui, par mélange, donnent des millions de préparations. Les produits chimiques sont utiles, voire indispensables, car ils sont actifs. Mais parce qu’ils sont actifs, certains peuvent être dangereux.
Dictionnaire de plus de 1000 entrées, cet ouvrage pratique donne la définition des termes (mots et expressions) concernant les dangers présentés par les produits et les processus chimiques avec leurs formules, leurs étiquetages conformes au nouveau règlement CLP et leurs environnements.


Comment comprendre l'apparition de décompensations psychopathologiques en lien avec le travail ? Les troubles observés sont-ils à imputer exclusivement à la structure de personnalité du travailleur ? Le travail y joue-t-il un rôle ou bien n'est-il qu'un facteur contingent parmi d'autres ?Cet ouvrage répond à ces questions et explique les rapports entre santé mentale et travail en psychopathologie du travail. La compréhension des décompensations psychopathologiques liées au travail nécessite de disposer de données précises concernant :
- la situation de travail et l'organisation du travail, proposées par les sciences du travail ;
- le fonctionnement psychique et les expressions symptomatiques, proposées par la psychologie clinique, la psychanalyse et la psychosomatique.
Ainsi sont développés les fondements historiques et conceptuels du rapport subjectif au travail, en vue de comprendre à quelles conditions et selon quelles modalités le fonctionnement psychique peut être mobilisé dans le travail. Puis sont abordées les principales entités psychopathologiques liées au travail, complétées d'une approche clinique des incidences psychopathologiques des nouvelles formes d'organisation du travail. Enfin, sont présentés les modalités d'intervention et les dispositifs institutionnels de prise en charge des troubles psychopathologiques liés au travail.


les relations professionnelles face aux risques cancérogènes

Legrand, Emilie / Mias, Arnaud

Octares


Les signes d'une crise profonde se multiplient dans les organisations et plus largement dans le monde du travail : stress, burn out, dépressions, suicides, perte de sens, précarité, pertes d'emplois, révoltes, manifestations, séquestrations, occupations ; autant de manifestations destructives qui semble toucher l'ensemble des entreprises et des institutions, privées et publiques... Mais peut-on encore parler de crise lorsqu'elle devient permanente ?
Ce livre explore les sources de cette situation inquiétante. Il décrit les liens entre la dimension psychologique du mal être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au désenchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. La colère gronde chez les salariés confrontés à des restructurations, des réorganisations permanentes qui leur semblent aussi violentes qu'injustifiées.
Dans les institutions publiques, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) engendre désorganisation et désespérance. La frénésie modernisatrice, la culture du résultat et l'obsession évaluatrice créent un monde pathogène et paradoxal. Face aux violences innocentes de cette " nouvelle gouvernance ", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou se détruire.
Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ".
Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris VII-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrage dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion.


Par la présentation d'enquêtes et de travaux menés en France ou à l'étranger, cet ouvrage vient alimenter et renouveler la critique du modèle dominant de connaissance des atteintes à la santé d'origine professionnelle fondé sur les institutions chargées de les indemniser.
Depuis les années 2000, les ouvrages ou articles concernant la santé au travail se sont multipliés. Des événements médiatisés, relayés par des associations de défense des victimes, ont largement contribué à cette évolution : du drame sans fin des victimes de l'amiante à la catastrophe d'AZF, des suicides au travail dans l'industrie automobile ou les télécommunications aux conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima... Par la présentation d'enquêtes et de travaux menés en France ou à l'étranger (Brésil, Japon, Italie, Canada, Suisse ou Belgique), cet ouvrage clôture un vaste projet de recherche intitulé " Approches critiques de la production de connaissances en santé au travail. Comparaisons internationales ", qui s'est déroulé dans le cadre du programme Santé environnement-Santé travail de l'Agence nationale de la recherche. Les contributions ici réunies viennent ainsi alimenter et renouveler la critique du modèle dominant de connaissance des atteintes à la santé d'origine professionnelle, fondé sur les institutions chargées de les indemniser.