Avenue Yakubu, des années plus tard
EAN13
9782267030235
ISBN
978-2-267-03023-5
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Nombre de pages
304
Dimensions
20 x 12 x 2 cm
Poids
252 g
Fiches UNIMARC
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Avenue Yakubu, des années plus tard

De

Christian Bourgois

Littérature étrangère

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À Port Harcourt, au Nigeria, en 1995, le destin de la famille Utu bascule un soir de septembre lorsque Paul, le fils aîné exemplaire, âgé de dix-sept ans, ne rentre pas chez lui. Ses parents, Bendic, un éminent avocat respecté de tous et Ma, une professeur d’université très appréciée, tentent de rassurer Ajie et Bibi, leurs deux autres enfants, répétant, avec un optimisme qui cache mal leur inquiétude, que Paul sera de retour avant le lendemain matin. Les heures et les jours passent sans qu’il ne réapparaisse.
Le Nigeria traverse alors une période de rébellion de la population contre le pouvoir en place. Cette rébellion est réprimée dans le sang, chaque jour des gens s’évanouissent dans la nature sans que personne ne puisse expliquer leur absence.
Après une ouverture sur la disparition de Paul, le récit bascule dans le passé de la famille : la rencontre de Bendic et Ma, leur expérience de la guerre du Biafra au cours de laquelle Bendic faillit mourir, sa conversion au catholicisme à la naissance de Paul, les relations difficiles entre Ajie et Bibi. Progressivement, la narration en revient au jour du drame avant d’aborder les années qui le succèdent. Ajie et Bibi ont tous deux quitté Port Harcourt pour terminer leurs études. Bendic est mort et Ma est restée vivre à Port Harcourt.
Un jour, Ma reçoit la visite d’un ancien policier qui, en service en 1995, fut témoin des événements. Il explique à la mère de famille comment, lors d’une manifestation, son fils fut pris à parti par des militaires qui, après l’avoir battu à mort, firent disparaître son cadavre. C’est ainsi que, dix ans après la volatilisation de Paul, la famille se voit restituer le corps du jeune homme et organise un enterrement en bonne et due forme, une cérémonie qui permet aux trois personnages de faire leur deuil.
Dans ce premier roman, Jowhor Ile livre une évocation saisissante du Nigeria des années de dictature, creuset de traditions et de modernisme, un pays dont l’espoir et l’énergie s’expriment magnifiquement dans la jeune voix du narrateur, Ajie.
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