- EAN13
- 9782348054822
- ISBN
- 978-2-348-05482-2
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 11/2019
- Collection
- TRAVAIL GENR SO (TGS 000042)
- Nombre de pages
- 264
- Dimensions
- 24,1 x 16,1 x 1,5 cm
- Poids
- 430 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Revue Travail, genre et sociétés numéro 45 Pratiques écoféministes
De Revue Travail Genre et Société
La Découverte
Travail Genr So
Ce numéro de Travail, genre et sociétés apporte à la connaissance et à la discussion des théories écoféministes, une approche historienne et sociologique, insistant sur l’indissolubilité de la théorisation féministe et d’une expérimentation politique radicale empiriquement observable.
Dans les enquêtes présentées ici, la société moderne capitaliste n’est pas seulement dénoncée comme invivable en théorie, mais en pratique. L’écoféminisme se présente comme une action directe qui permet de faire dévier de son cours la vie quotidienne, à distance des institutions : savoir créer des cercles affinitaires de femmes pour occuper une zone militaire, connaître les plantes médicinales pour s’entresoigner, renouer avec le maraîchage, s’organiser de manière horizontale en mettant à disposition son savoir – de sorte à battre en brèche le monopole des habilitations professionnelles –, constituent autant d’actes de résistance qui permettent de gagner du terrain face à la marchandisation des ressources et des savoirs. En cela, l’écoféminisme se rapproche de modes d’action anarchistes, zapatistes, altermondialistes dont s’inspire en France le mouvement des « zones à défendre » (zad), qui ont en commun de proposer des actions préfiguratives : l’organisation même de la vie collective pendant l’action militante met en oeuvre les principes qu’elle promeut, en incluant les tâches reproductives dans la répartition horizontale des actions politiques nécessaires.
Dans les enquêtes présentées ici, la société moderne capitaliste n’est pas seulement dénoncée comme invivable en théorie, mais en pratique. L’écoféminisme se présente comme une action directe qui permet de faire dévier de son cours la vie quotidienne, à distance des institutions : savoir créer des cercles affinitaires de femmes pour occuper une zone militaire, connaître les plantes médicinales pour s’entresoigner, renouer avec le maraîchage, s’organiser de manière horizontale en mettant à disposition son savoir – de sorte à battre en brèche le monopole des habilitations professionnelles –, constituent autant d’actes de résistance qui permettent de gagner du terrain face à la marchandisation des ressources et des savoirs. En cela, l’écoféminisme se rapproche de modes d’action anarchistes, zapatistes, altermondialistes dont s’inspire en France le mouvement des « zones à défendre » (zad), qui ont en commun de proposer des actions préfiguratives : l’organisation même de la vie collective pendant l’action militante met en oeuvre les principes qu’elle promeut, en incluant les tâches reproductives dans la répartition horizontale des actions politiques nécessaires.
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