Un printemps à Hongo, Journal en caractères latins, 7 avril-16 juin 1909
EAN13
9782845903043
ISBN
978-2-84590-304-3
Éditeur
Arfuyen
Date de publication
Collection
LES VIES IMAGIN
Nombre de pages
161
Dimensions
20,5 x 13,4 x 1,3 cm
Poids
210 g
Langue
français
Langue d'origine
japonais
Fiches UNIMARC
S'identifier

Un printemps à Hongo

Journal en caractères latins, 7 avril-16 juin 1909

De

Traduit par

Préface de

Arfuyen

Les Vies Imagin

Indisponible
De juin 1907 à avril 1908, Takuboku a vécu dans les brumes d'Hokkaïdo, la grande île du nord, les pires moments de sa vie. Malade et sans le sou, il décide cependant d'aller accomplir à Tokyo son destin littéraire. Ce n'est qu'en mars 1909 qu'il trouve enfin un poste de correcteur au grand quotidien Asahi.
Le 7 avril 1909, il commence l'écriture du « Journal en caractères latins », texte unique dans l'histoire de la littérature japonaise. Marqué par ses échecs, le jeune homme de 23 ans joue son va-tout. Pour briser le vieux moule de la littérature japonaise et se permettre de tout dire, il tente une expérience singulière : substituer aux caractères japonais les caractères latins. C'est une totale libération.
Ses besoins sexuels, ses sautes d'humeurs, ses lâchetés, ses contradictions, il les aborde en entomologiste, comme s'il s'agissait d'un autre : « Je suis une personne née individualiste. Le temps passé avec d'autres me semble toujours vide, sauf quand on le passe à se battre » (11 avril). Même terrible lucidité dans son regard sur la société : « Le système matrimonial actuel - tous les systèmes sociaux - pleins d'absurdités ! Pourquoi devrais-je être enchaîné à cause de mes parents, de ma femme, de mon enfant ? Pourquoi mes parents, ma femme, mon enfant devraient-ils être sacrifiés pour moi ? » (15 avril).
La voix de ce Journal est la même que celle de ses plus beaux tankas, immédiatement reconnaissable dans son immense compassion et sa profonde autodérision. Ce Journal si étrange, si difficile à traduire, le voici enfin disponible au public francophone.
S'identifier pour envoyer des commentaires.