Revue du Mauss numéro 38 émancipation, individuation, subjectivation, Emancipation, individuation, subjectivation : psychanalyse, philosophie et science sociale (fin)
EAN13
9782707170040
ISBN
978-2-7071-7004-0
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
REVUE M.A.U.S.S (38)
Nombre de pages
313
Dimensions
22,1 x 13,6 x 2,6 cm
Poids
402 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Revue du Mauss numéro 38 émancipation, individuation, subjectivation

Emancipation, individuation, subjectivation : psychanalyse, philosophie et science sociale (fin)

De

La Découverte

Revue M.A.U.S.S

Indisponible
C'est l'ambiguïté des idéaux individualistes de la modernité démocratique que ce numéro veut essayer d'éclairer, en se demandant quelle émancipation il nous est effectivement permis d'espérer. Au carrefour, là encore, de la psychanalyse, de la sociologie et de la philosophie politique.
Où il est montré (entre beaucoup d'autres choses) que non seulement la psychanalyse est en définitive aussi ou plus efficace que les psychothérapies concurrentes, mais que c'est à la psychanalyse que ces dernières doivent l'essentiel de ce qui marche chez elles. Ce constat purement empirique – qui remet en cause les condamnations positivistes trop rapides, qu'on croyait presque acquises, notamment à l'Inserm –, ne fournit toutefois en tant que tel aucune justification des théories analytiques, quelles que soient les multiples obédiences dont elles relèvent. La confrontation de la psychanalyse, de la philosophie politique et des sciences sociales reste donc plus nécessaire que jamais. On la mène ici, dans la foulée du précédent numéro, autour de la thématique de l'émancipation, qui figure l'idéal moderne par excellence, tant individuel que collectif. Comment l'entendre ? S'émanciper, est-ce ce devenir un individu ? Un sujet ? Un peuple souverain ? Et qu'est-ce à dire ? Quoi de plus libre, de plus émancipé, par exemple, que le sujet économique (et son apothéose, le trader), enfin affranchi de toute relation de don avec ses semblables, n'ayant d'obligation qu'envers lui-même et ses " préférences " du moment ? Est-ce là notre idéal ? Certainement pas ! Il reste donc à expliciter quelle émancipation il nous est effectivement permis d'espérer.
S'identifier pour envoyer des commentaires.