Le national-socialisme, doctrine de la rancune; suivi de Discours sur la liberté
EAN13
9782917504567
ISBN
978-2-917504-56-7
Éditeur
Éditions La Barque
Date de publication
Nombre de pages
48
Dimensions
20,5 x 13,6 x 0,7 cm
Poids
92 g
Langue
français
Langue d'origine
flamand, néerlandais
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le national-socialisme, doctrine de la rancune; suivi de Discours sur la liberté

De

Éditions La Barque

Indisponible

Ce livre est en stock chez 3 confrères du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander
Publié dès 1937 aux Pays-Bas, "Le national-socialisme, doctrine de la rancune" de Menno ter Braak, est l’un des essais les plus célèbres de la première moitié du XXe siècle. Régulièrement réédité dans son pays d’origine (tout récemment encore en 2019), il connaît ces dernières années un fort regain d’intérêt, y compris à l’étranger : en témoignent les traductions anglaise (2021), arabe (2020), espagnole (2021) et italienne (2019). D’autres textes de ter Braak ont été traduits en serbo-croate, en slovaque et en tchèque.
Étrangement, cet auteur n’a jamais été traduit en français.
Auteur d’une œuvre importante, contemporain de Johan Huizinga (1872-1945) et d’Eddy du Perron (1899-1940), avec lesquels il a entretenu une correspondance suivie, ami de Thomas Mann,
Menno ter Braak, historien de formation, alerte dès 1937 ses compatriotes sur la montée du sentiment pronazi. Co-fondateur en 1936 du "Comité de vigilance contre le national-socialisme", « politicien
sans parti » comme il se définissait lui-même, il a mis fin à ses jours le jour de la capitulation des Pays-Bas, quatre jours après l’invasion de son pays par les troupes hitlériennes.
Germaniste, auteur d’une thèse de doctorat sur l’empereur romaingermanique Othon III, lecteur attentif de Nietzsche et de Max Scheler, il voit dans le ressentiment et la rancune qui se sont, pour reprendre ses termes, « émancipés » (nous dirions aujourd’hui : « décomplexés ») la véritable cause de l’essor du populisme chez certains de ses pairs comme dans l’opinion publique ; il dénonce la passivité, la « bienveillance », pour ne pas dire la complaisance,
d’une partie des intellectuels de l’époque à l’égard du fascisme, du nazisme et de l’antisémitisme. Ce qui ne l’empêche pas de se montrer tout aussi exigeant dans sa critique des dévoiements des idéaux de démocratie, d’égalité et de socialisme au sein même des milieux démocrates et socialistes.
Présentation de Pierre-Marie Finkelstein
S'identifier pour envoyer des commentaires.