Revue Z N°15 : Montagne limousine ; Forêts désenchantées
EAN13
9782491109073
ISBN
978-2-491-10907-3
Éditeur
DERNIERE LETTRE
Date de publication
Collection
REVUE Z
Nombre de pages
184
Dimensions
30,9 x 21,1 x 1,1 cm
Poids
608 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Revue Z N°15 : Montagne limousine ; Forêts désenchantées

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Revue Z

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Cet automne, l’équipe de Z a déserté les grandes villes pour les hameaux les plus reculés de la Montagne limousine, au beau milieu de ce que les politiques d’aménagement du territoire ont longtemps appelé la « diagonale du vide ». Là où l’exode rural a vidé des villages de leurs habitant·es, les landes ont été progressivement recouvertes de plantations d’épicéas puis de pins Douglas, par l’action volontariste de l’État et des propriétaires terriens. Tandis que des mégafeux et la déforestation dévastent des forêts partout dans le monde et qu’en France, des associations se battent contre les coupes rases, nous avons posé nos carnets d’enquête sur les souches du Limousin, devenu l’un des bastions de l’industrie forestière capitaliste.Tout au long de ses deux-cent pages de BD, entretiens, dessins, articles longs et courts, photos ou encore infographies, ce numéro de la revue Z raconte l’épuisement des sols comme des travailleurs et travailleuses des bois. Que reste-t-il des scieries artisanales, démantelées consciencieusement par des décennies de financements publics aux géants du secteur ? Comment recréer des communs forestiers plusieurs siècles après leur privatisation progressive ? La ressource-bois est-elle réellement renouvelable ? Quels sont les moyens policiers mis en place par l’État pour surveiller les forêts et décider de ses usages légitimes ?D’une usine à pellets qui ne verra jamais le jour aux grèves massives des résinier·ères, jusqu’à la lutte d’habitantes au Zimbabwe pour défendre les sépultures forestières de leurs ancêtres, Z a récolté des récits de résistances. Aux détours des clairières, nous avons aussi rencontré celles et ceux qui vivent et défendent des forêts vivrières et populaires, entre cueillette sauvage de champignons et chantiers en mixité choisie.Alors que la « woodtech » se pare de vert pour mieux prétendre s’adapter aux enjeux écologiques, il est urgent de porter une analyse sans concession des méfaits de la sylviculture industrielle, à partir des voix de celles et ceux qui la combattent au quotidien.
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