- EAN13
- 9791021003736
- ISBN
- 979-10-210-0373-6
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 05/06/2013
- Collection
- CONTEMPO.
- Dimensions
- 21,5 x 14,5 x 2,8 cm
- Poids
- 492 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Charles de Gaulle reste indéniablement associé à la Seconde Guerre mondiale. Nombreuses sont les images qui alimentent le mythe gaullien : les photographies qui le montrent en uniforme lors de la descente des Champs-Élysées, l’appel du 18 juin prononcé à la BBC depuis l’Angleterre… Mais il y a fort à parier que le De Gaulle du 18 juin 1940 n’aurait jamais existé sans la Première Guerre mondiale. Son parcours de combattant de la Grande Guerre reste beaucoup moins connu.
Au début de la guerre, le 33e régiment d’infanterie d’Arras commandé par Pétain et auquel De Gaulle est affecté est engagé en Belgique. Blessés à plusieurs reprises, il retrouve son régiment en juin 1915 et prend le commandement de la 10e compagnie. Fin février 1916, le capitaine de Gaulle est envoyé avec son régiment à Verdun, où il sera fait prisonnier par les Allemands. La Première guerre fut pour De Gaulle une prise de conscience du caractère total de l’engagement guerrier, un choc avec la modernité, et surtout une plongée dans le doute : parce qu’il fut prisonnier de 1916 à la fin du conflit, Charles de Gaulle conçut une frustration personnelle extrême de ne plus pouvoir combattre et tenta à cinq reprises de s’évader.
Contraint à l’inaction, il rêva d’agir. Obligé d’être un observateur lointain d’événements qui le dépassaient, il voulut les comprendre et les influencer, ce qui s’avérera effectif vingt ans plus tard. Frédérique Neau-Dufour va à la rencontre d’un poilu (presque) comme les autres et nous dresse le portrait d’un De Gaulle oublié.
Au début de la guerre, le 33e régiment d’infanterie d’Arras commandé par Pétain et auquel De Gaulle est affecté est engagé en Belgique. Blessés à plusieurs reprises, il retrouve son régiment en juin 1915 et prend le commandement de la 10e compagnie. Fin février 1916, le capitaine de Gaulle est envoyé avec son régiment à Verdun, où il sera fait prisonnier par les Allemands. La Première guerre fut pour De Gaulle une prise de conscience du caractère total de l’engagement guerrier, un choc avec la modernité, et surtout une plongée dans le doute : parce qu’il fut prisonnier de 1916 à la fin du conflit, Charles de Gaulle conçut une frustration personnelle extrême de ne plus pouvoir combattre et tenta à cinq reprises de s’évader.
Contraint à l’inaction, il rêva d’agir. Obligé d’être un observateur lointain d’événements qui le dépassaient, il voulut les comprendre et les influencer, ce qui s’avérera effectif vingt ans plus tard. Frédérique Neau-Dufour va à la rencontre d’un poilu (presque) comme les autres et nous dresse le portrait d’un De Gaulle oublié.
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