Derrida, Un démantèlement de l'occident
EAN13
9782315004829
ISBN
978-2-315-00482-9
Éditeur
Max Milo
Date de publication
Collection
L INCONNU
Nombre de pages
320
Dimensions
22,9 x 14,9 x 2,8 cm
Poids
473 g
Langue
français
Code dewey
194
Fiches UNIMARC
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Derrida

Un démantèlement de l'occident

De

Max Milo

L Inconnu

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Intime de Jacques Derrida et de Gilles Deleuze, Jean-Clet Martin embrasse, dans un texte érudit et synthétique, toute la pensée de Derrida sur les philosophes et artistes majeurs de l'occident et démontre de quelle façon elle modifie notre perception du monde, en rupture critique avec les grands concepts qui définissent l'Occident.
Derrida déconstruit ! Mais il lui fallait des angles d'attaque. Aucun édifice ne tient sans des lignes de consolidation qu'il faut découvrir. Il y a forcément des lieux stratégiques pour toute déconstruction, un espace de démantèlement qui tient compte des points d'effondrement, points dangereux qui risquent de tout ensevelir – y compris celui qui œuvre en secret. Démanteler c'est ôter le manteau au lieu de tout démolir.
Commencer par le fond, par les fondements comme fait Heidegger ne serait pas si étonnant... Mais, le sous-sol se trouve miné, recouvert déjà par des pans entiers qui occultent tout accès, comme le montre Kafka par Le Château au cœur impénétrable, aux chemins toujours tortueux à l'image du labyrinthe. La méthode de Derrida propose une stratégie moins massive que Heidegger, plus latérale sachant tenir compte des marges, des suppléments qui différent l'accès direct au cœur d'un puits qui n'a peut-être rien à cacher. Elle s'intéresse aux contreforts qui rendent possible l'intériorité d'un for et s'attache aux cadres formels qui recouvrent toute l'architecture occidentale comme autant de trompe-l'œil à démanteler.
L'approche de la philosophie dans sa construction millénaire passe par une stratégie que l'œuvre de Derrida monte et démonte avec patience et selon des coins, des angles morts dont le recouvrement peut échapper aux lecteurs pressés, peu enclins à lire les notes de bas de page, les remarques incidentes où se tient parfois le plus terrible. C'est cette stratégie de déconstruction, fragmentaire plus que monumentale, que ce livre cherche à suivre dans toute l'amplitude d'une œuvre qui n'a pas encore donné lieu à une lecture intégrale.
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