Le mouvement social numéro 245 Les crises du logement en Europe au XXe siècle
EAN13
9782707177551
ISBN
978-2-7071-7755-1
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
MOUVE SOCIAL (245)
Nombre de pages
192
Dimensions
23,8 x 15,8 x 1,2 cm
Poids
297 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le mouvement social numéro 245 Les crises du logement en Europe au XXe siècle

De

La Découverte

Mouve Social

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Les articles de ce numéro pluridisciplinaire (histoire, histoire de l'art, géographie, architecture, sociologie) et transnational montrent que la notion de crise semble permet d'aborder une histoire européenne du logement. Ils mènent une réflexion sur les mots de la crise en Europe et sur l'évolution du vocabulaire du XIXe au XXe siècles –; de la cherté des loyers à la crise du logement, puis à la crise urbaine –; et sur les chronologies nationales et leurs décalages.
Des crises du logement, on pourrait dire ce que Charles Péguy disait en 1904 des crises de l'enseignement, qu'elles sont " des crises de vie partielles, éminentes, qui annoncent et accusent des crises de la vie générale ". Leur définition peut varier selon le contexte ou l'approche. Conscientes de cette variabilité comme des instrumentalisations auxquelles elle peut donner lieu, les responsables de ce numéro ont réuni une équipe internationale de chercheurs pour historiciser la notion et comparer ses déclinaisons en Europe au XXe siècle. L'unité du propos tient d'abord au questionnement partagé sur les occurrences du mot " crise " dans des conjonctures et avec des significations différentes. L'observation des relations entre discours politiques et scientifi ques permet d'affiner la périodisation des phénomènes et d'éclairer des circulations transnationales, dans la formation des urbanistes aussi bien que dans la diffusion de l'idéologie néo-libérale à partir des années 1970. Le risque d'essentialiser la crise est ainsi évité, comme celui de sacrifier à " l'idole des origines " : ce sont bien les crises du logement comme constructions sociales et points de convergence des sciences sociales qu'il s'agit de mieux cerner. L'accent mis sur la part qualitative qui entre dans le diagnostic de crise est indissociable de l'attention portée aux indicateurs statistiques sur lesquels il se fonde. Les études réunies ici rendent enfin possible une comparaison entre les politiques et les expériences développées dans les démocraties occidentales, les régimes autoritaires du Sud et les démocraties populaires de l'Est. L'idée qu'on pouvait se faire a priori du rôle de l'État en est sensiblement nuancée. Ce n'est pas le moindre des apports de ce numéro aux réfl exions sur le présent.
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