- EAN13
- 9782918823063
- ISBN
- 978-2-918823-06-3
- Éditeur
- TURQUOISE
- Date de publication
- 25/02/2014
- Collection
- ECRITURQUES
- Séries
- Temps étroits (1)
- Nombre de pages
- 432
- Dimensions
- 21 x 14 x 3,5 cm
- Poids
- 500 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- turc
- Fiches UNIMARC
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Au début des années 1970, à Ankara, la capitale de la Turquie, une femme, Aysel, entre dans une chambre
d’hôtel, s’y déshabille et se couche, bien décidée à boire le calice de la vie. Acte radical, c’est aussi le prétexte
pour elle, dans ce crépuscule d’une mort orchestrée, de mesurer le chemin parcouru, de faire le bilan de son
existence. Que de chemin en effet ! Fille de petit commerçant d’Anatolie, Aysel devient professeure d’université !
Mais à l’afflux des réminiscences que reste-t-il ? Une liberté durement acquise, une vie construite surtout
en réponse aux exhortations modernisatrices de la République ; en butte aux valeurs et références de sa famille.
Alors cette existence, l’a-t-elle vraiment voulue ?
Dans le sillage d’Aysel, l’auteure nous plonge aussi dans les vies des jeunes de son âge, tout juste immergés
dans la Turquie moderne. C’est le journal intime du fils du sous-préfet appartenant à l’élite et a priori promis
à un bel avenir qui nous est alors montré, ou, a contrario, les souvenirs du jeune paysan que son instituteur
envoie à Ankara afin qu’il essaie, justement, d’en avoir un d’avenir, ou la correspondance épistolaire
de jeunes filles promises au mariage…
Ce roman choral brosse un portrait vivant, complexe et subtil des trois premières décennies de la république
en Turquie après la mort de Mustafa Kemal Atatürk, de 1938 à 1968, et nous confronte également aux conflagrations
de la seconde guerre mondiale. Sont alors dévoilés avec brio les espoirs, les illusions et les contradictions
de cette époque et de cette modernité imposée d’en haut.
d’hôtel, s’y déshabille et se couche, bien décidée à boire le calice de la vie. Acte radical, c’est aussi le prétexte
pour elle, dans ce crépuscule d’une mort orchestrée, de mesurer le chemin parcouru, de faire le bilan de son
existence. Que de chemin en effet ! Fille de petit commerçant d’Anatolie, Aysel devient professeure d’université !
Mais à l’afflux des réminiscences que reste-t-il ? Une liberté durement acquise, une vie construite surtout
en réponse aux exhortations modernisatrices de la République ; en butte aux valeurs et références de sa famille.
Alors cette existence, l’a-t-elle vraiment voulue ?
Dans le sillage d’Aysel, l’auteure nous plonge aussi dans les vies des jeunes de son âge, tout juste immergés
dans la Turquie moderne. C’est le journal intime du fils du sous-préfet appartenant à l’élite et a priori promis
à un bel avenir qui nous est alors montré, ou, a contrario, les souvenirs du jeune paysan que son instituteur
envoie à Ankara afin qu’il essaie, justement, d’en avoir un d’avenir, ou la correspondance épistolaire
de jeunes filles promises au mariage…
Ce roman choral brosse un portrait vivant, complexe et subtil des trois premières décennies de la république
en Turquie après la mort de Mustafa Kemal Atatürk, de 1938 à 1968, et nous confronte également aux conflagrations
de la seconde guerre mondiale. Sont alors dévoilés avec brio les espoirs, les illusions et les contradictions
de cette époque et de cette modernité imposée d’en haut.
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