Une jeune fille de dix-neuf ans, Beyah, obtient une bourse grâce au sport. Elle est prête pour un nouveau vie en entrant à l'université. Hélas, alors qu'elle est à deux mois du grand départ, sa mère décède. Beyah se retrouve sans rien. Il ne lui reste plus qu'à aller s'installer chez son père qu'elle ne connait pas. Elle débarque alors sur une presqu'île touristique où elle rencontre un mystérieux garçon : Samson, qui vit dans la demeure voisine. Au cœur de l'été, bien des secrets vont être découverts, des bons comme des mauvais.
Une romance pleine d'aventures et de mystères dont l'intrigue est incroyablement bien menée avec des personnages particulièrement attachants. Un roman idéal pour une lecture estivale.

Six sœurs, Maïa, Ally, Star, Cece, Liggy et Electra, toutes adoptées depuis les quatre coins du monde, vivent auprès de leur père, un énigmatique milliardaire. Malgré tout, elles savent qu'elles devraient être sept. À sa mort, leur père leur laisse une enveloppe et un objet chacune ainsi qu'une sphère avec des coordonnées géographiques : ce sont des indices permettant à chacune de trouver leurs origines. Elles vont chacune partir à Rio de Janeiro, au Kenya, en passant par la Norvège, Londres, l'Australie, Grenade ... à la quête des histoires de leurs aïeux et de leur septième sœur. Lucinda Riley, à travers les huit tomes de sa saga nous emporte pour nous faire découvrir de nombreux secrets de famille. Le huitième tome, clos particulièrement bien la série avec l'histoire du père et le plus grand secret.
Cette saga est incroyable, on ne peut plus s'arrêter une fois qu'on a commencé.

Le nouveau roman d'Amitav Ghosh prend racine dans une vieille légende bengali retraçant le périple d'un marchand, victime de la colère dévastatrice de la déesse aux serpents.
C'est au croisement de mystérieuses coïncidences que Deen, un vendeur de livres anciens et expert en folklore bengali, va de nouveau rencontrer cette légende qu'il avait étudiée lors de ses études.
Alors qu'il mène une vie tranquille entre les États-Unis et Calcutta, tout semble le ramener à cette fable.
Au gré de ses rencontres, en passant de la mangrove des Sundarbans aux lagunes vénitiennes, le protagoniste se fait spectateur de la colère divine qui s'exprimerait, à notre époque, sous forme de catastrophes climatiques.
Amitav Ghosh tisse des liens entre réalité et conte, réussissant avec brio à éveiller les consciences sur les enjeux climatiques et migratoires de notre époque

Au cœur de Paris, dans un atelier de menuiserie et de lutherie, Grégoire Coblence découvre dans la doublure d'un étui à violoncelle, ce qui semble être une partition de Domenico Scarlatti. Mais quelques jours après cette découverte, l'atelier est vandalisé, deux violons sont volés et la partition disparaît.
Hélène Gestern, autrice notamment d'"Eux sur la photo", donne cette fois la voix à cinq personnages qui vont se rencontrer, s'entrecroiser, nous raconter leur passion de la musique et tout faire pour retrouver cette mystérieuse partition. Un roman choral magnifique, qui nous tient en haleine et qui plaira autant aux amateurs de musique qu'aux novices.

Ce n'est que dans les toutes dernières pages que l'on apprend la raison de la détention de la narratrice, double littéraire de l'autrice qui tient à souligner que, malgré sa large part autobiographique, ce livre est un roman.
Un roman qui s'ouvre dans une voiture de flic, un soir de printemps à Tunis. Trimballée depuis des heures dans une chaleur suffocante, la jeune française va passer par "La Geôle" avant de se retrouver dans la prison civile pour femmes de Tunis : La Manouba. Incarcérée dans le Pavillon D, en attente de son procès, Pauline arrive dans une cellule de 30 m2 occupée par vingt-sept autres femmes avec toute l'arrogance de sa jeunesse, ses certitudes de femme engagée, et si elle a un peu peur et a été ébranlée par les fouilles humiliantes des gardiennes, elle hésite encore sur l'attitude à adopter au milieu de ces femmes. On lui a fait penser que ces codétenues étaient des monstres et peut-être le sont-elles, pourtant c'est une solidarité régie par une multitude de règles que Pauline va découvrir. Elle déplace alors son regard, et en faisant ce pas de côté, c'est tout un monde qui se dévoile. C'est un geste et un malentendu qui vont la déstabiliser. Un soir, en prenant la main d'Hafida, elle la retourne machinalement pour y lire les lignes parce qu'adolescente elle s'était amusée à se renseigner sur la chiromancie. Les corps sont effacés en prison. Un simple toucher, et peut-être un peu de superstition, vont suffire à délier les langues et créer une intimité. Avec Pauline, le lecteur découvre l'histoire de ces femmes, et comme elle on s'interroge alors : qui sont vraiment la victime et le bourreau ?
Ce roman est un hommage à ces femmes emprisonnées qui se révèlent bien plus belles et complexes qu'on ne l'avait imaginé, c'est une histoire de sororité, d'un champs de mauvaises herbes qui se transforment sous nos yeux en un jardin fleuri parce que même si ces femmes sont certainement bien plus coupables qu'elles veulent le faire croire, elles sont fortes, elles sont puissantes et leur solidarité les élève, et le lecteur avec elles.
Un grand coup de cœur.