Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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15 août 2015

Nouvelle-Zélande

Quelle déception ! Il faut dire que j’attendais de ce roman une découverte du pays et de ses habitants. J’ai découvert un auteur auto-centré. Vous m’objecterez que c’est normal puisque c’est le journal de son séjour à Wellington. Soit. Mais justement, je m’attendais à lire la découverte d’un pays et de ses us et coutumes, aux antipodes des nôtres, je n’ai lu qu’un homme se décrivant lui-même.

Si vous voulez en apprendre plus sur l’auteur, vous serez comblé.

L’image que je retiendrai :

Celle du nom maori du pays : « Le pays du long nuage blanc ».

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/31/au-pays-du-long-nuage-blanc-charles-juliet/

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15 août 2015

famille, humour

Je retrouve avec plaisir la plume de Gilles Legardinier qui m’avait tant plu dans son premier roman « Demain, j’arrête« .

Si quelques ficelles sont un peu grosses, si on en voit venir certaines de loin, j’ai tout de même passé un agréable moment en compagnie des habitants du manoir.

C’est plein de belle phrases piquées au coin du bon-sens, mais cela fait du bien de les lire et de se les redire.

Un récit qui ne se prend pas la tête et qui m’a fait osciller entre rires et larmes.

L’image que je retiendrai :

Celle du manoir servant de décor d’Halloween pour Yanis et ses amis, mais qui entrainera le garde-chasse à l’hôpital suite à sa rencontre avec une poêle à frire.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/30/completement-crame-gilles-legardinier

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15 août 2015

Giverny, Monaco, policier

Claude Monet comme vous ne l’avez jamais pensé !
L’enquête nous emmène donc de Giverny à Monaco pendant le mariage princier, en passant par Picpus et le Mobilier National. Les deux enquêteurs vont également fréquenter les cercles des experts en œuvres de Monet.
Nous suivons ainsi le parcours de vie du peintre. Bien sûr, on apprend plein de choses, mais il n’est pas certain qu’il m’en restera beaucoup dans quelques temps.
En attendant, j’ai passé un bon moment entre la Normandie et Monaco.
L’image que je retiendrai :
Celle de la nappe à fleurs jetée sur le corbillard de Monet par Clemenceau.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/29/intrigue-a-givrent-adrien-goetz

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15 août 2015

humour, policier

Ne vous fiez pas à la couverture fort moche et flippante, ce polar est drôle. L’auteur reprend avec intelligence et modernité le parler de Monsieur Audiard. (Le téléphone du héros a même une appli qui reprend les meilleurs répliques des films à la place des sonneries).
Le personnage principal a l’humour noir, très noir que s’en est un régal.
L’histoire se tient et l’enquête est intéressante, mais cette lecture est surtout passionnante pour ses personnages, entre un stagiaire qui comprend vite et imite à la perfection son chef ; un second qui ne fait que citer des séries américaines ; une enquêtrice qui héberge un demandeur d’asile au mépris de la loi.
Il est également beaucoup question de compromis. « Je te dis que la loi, on la balance pas sur la ville au Kärcher, c’est un travail d’impressionnistes… de pointillistes, même. » p.147 – et de l’art de la guerre, de la façon de manipuler les masses.
La Sorbonne, vénérable institution en prend pour son grade, ainsi que les RG, pardon la BCRI.
Un roman que je regrette d’avoir laissé si longtemps dans ma PAL.
L’image que je retiendrai :
Celle du personnage principal fumant clope sur clope, dans n’importe quel endroit, et surtout quand il rend visite à son ami en phase terminal en service d’oncologie.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/28/lheure-des-fous-nicolas-lebel

roman

Le Livre de poche

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15 août 2015

guerre

Ouvrir ce roman, c’est plonger dès les premières pages au cœur d’un combat au fin fond de l’Irak. Deux soldats se sont liés d’amitié, chacun engagé volontaire pour des raisons différentes. Mais Bartle a fait la promesse de trop à la mère de Murph.
L’auteur alterne les chapitres où les soldats sont à Al Tafar et ceux où Bartle rentre chez lui. Nous devinons ainsi rapidement que Murph n’a pas survécu.
Ce qui m’a frappé à la lecture de ce roman, c’est qu’il est plein de couleurs : le marron de l’Irak, le vert de la Virginie, et le jaune, au détour d’une phrase.
Un roman qui nous plonge dans une guérilla de quartier pour la possession d’une ville dont on ne voit que peu les habitants. Ici, nous sommes au côté des troufions qui exécutent les ordres et se fichent éperdument des discours de leurs gradés.
Une belle écriture au service d’un discours sur la vanité de toute chose, et le difficile retour à la vie civile.
L’image que je retiendrai :
Celle de la poussière et de la chaleur qui collent aux bottes des soldats.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/27/yellow-birds-kevin-powers