- EAN13
- 9782021017731
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 10/2009
- Collection
- Fiction et Cie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Invention de Paris. Il n'y a pas de pas perdus
Il n'y a pas de pas perdus
Eric Hazan
Le Seuil
Fiction et Cie
Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est
la trame serree des quartiers parisiens qui organise cette deambulation
proposee aux flaneurs des rues et des livres.
On y voit naitre, au rythme des enceintes successives, l'eclairage public,
l'enfermement des pauvres et des fous, le numerotage des maisons, les
terrasses des cafes et la police de proximite. Du Marais des Precieuses au XIe
arrondissement des "branches", on assiste aux migrations de la mode, a
l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux,
de Desmoulins, de Rubempre et de l'autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche,
de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau
ou d'Anna Karina.
Mais les vrais heros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du
desordre qui, de generation en generation, se sont transmis l'art d'empiler
les magiques paves, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloitre
Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, a Belleville en
mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, demontrant chaque fois - et plaignons
ceux qui croient la serie close - la force de rupture de Paris.
*[5e]: Cinquième
la trame serree des quartiers parisiens qui organise cette deambulation
proposee aux flaneurs des rues et des livres.
On y voit naitre, au rythme des enceintes successives, l'eclairage public,
l'enfermement des pauvres et des fous, le numerotage des maisons, les
terrasses des cafes et la police de proximite. Du Marais des Precieuses au XIe
arrondissement des "branches", on assiste aux migrations de la mode, a
l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux,
de Desmoulins, de Rubempre et de l'autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche,
de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau
ou d'Anna Karina.
Mais les vrais heros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du
desordre qui, de generation en generation, se sont transmis l'art d'empiler
les magiques paves, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloitre
Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, a Belleville en
mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, demontrant chaque fois - et plaignons
ceux qui croient la serie close - la force de rupture de Paris.
*[5e]: Cinquième
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