Rome et la conquête du monde méditerranéen (264-27 av. J.-C.). Tome 1, Les structures de l'Italie romaine
EAN13
9782130638483
Éditeur
PUF
Date de publication
Collection
Nouvelle Clio
Langue
français
Langue d'origine
français
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Rome et la conquête du monde méditerranéen (264-27 av. J.-C.). Tome 1

Les structures de l'Italie romaine

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Nouvelle Clio

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Rome est une cité qui a conquis un empire, en établissant d’abord son
hégémonie sur l’Italie, dont les peuples lui ont fourni hommes et ressources.
Cet ouvrage étudie les structures de l’Italie romaine (la terre et les hommes,
les productions, les échanges, les finances, l’armée, les institutions), puis
les évolutions et dérèglements qui entraînèrent la fin de la « libre
République » et conduisirent au pouvoir d’un seul homme. * Le premier tome
envisage les ressources et les hommes de la conquête, ainsi que les structures
qui unissent Rome et ses alliés, d’une part, les Romains entre eux, d’autre
part. Si le commentaire des auteurs anciens forme le cœur des chapitres
consacrés aux institutions, à la vie politique et aux structures sociales, ce
premier tome débute par une reconstitution de l’état démographique et
économique de la péninsule, qui joua un rôle essentiel dans la conquête. Si la
constantia et la virtus romaines expliquent en partie les succès militaires et
la résistance à l’adversité, ce livre rappelle à propos que les Pères
pouvaient compter sur une immense réserve d’hommes et de ressources, ce qui
vient éclairer les nombreux moments où la cité surmonta des épreuves qui en
auraient condamné une autre, des désastres subis face à Hannibal jusqu’aux
guerres civiles menées sans jamais ouvrir une brèche aux envahisseurs
étrangers. Si le second tome insiste sur le rôle des dirigeants romains et la
présentation de leurs adversaires, ce premier tome s’attache à la constitution
de la cité romaine, au sens le plus large et pas seulement juridique. Alors
que la plupart des cités et des Etats que combattit Rome s’abîmaient dans la
stasis – à l’exception significative de Carthage –, la cité romaine, si elle
compta quelques personnages d’exception, est dans ce tome envisagée davantage
comme un ensemble. Le rôle des individus dans la conquête n’est certes pas
négligeable, mais il convient d’abord, ne serait-ce que pour évaluer
exactement le rôle des individus, d’examiner les fondements de la puissance
romaine, ses ressources, ses institutions et la façon dont elle sut
poursuivre, au prix de solutions de plus en plus violentes à mesure que
l’accroissement de l’Empire et du rôle du peuple attisait la compétition
aristocratique, la conquête du monde méditerranéen. Voltaire écrivait dans les
Lettres anglaises que les nobles Romains tournaient l’agressivité de la plèbe
vers l’étranger de peur que, laissée oisive, elle ne s’en prît à ses maîtres
pour revendiquer sa liberté. Ce premier tome est l’histoire de ce conflit
interne.
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