La mort, « Que sais-je ? » n° 4024
EAN13
9782130652670
Éditeur
QUE SAIS-JE
Date de publication
Collection
Que sais-je ?
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La mort

« Que sais-je ? » n° 4024

Que Sais-Je

Que sais-je ?

Indisponible
Dans l’Antiquité, c’est aux philosophes qu’il revient d’éradiquer la peur de
la mort. Philosopher, c’est se préparer à mourir, en apprenant à se dégager
des peurs irrationnelles liées à l’idée de dissolution de soi. Ce souci de
rattacher la mort à une dimension métaphysique est ensuite repris et poursuivi
par les théologiens. Aujourd’hui, la peur de mourir est avant tout liée à la
crainte de souffrir (trop) longuement, de perdre son autonomie intellectuelle
et sa dignité humaine, et d’être destitué de sa liberté de choix. Ce qui
prime, ce sont d’abord les craintes de dégradation physique. De ce fait, tout
en accordant une place aux différents intervenants, la responsabilité
d’orchestrer les conditions de fin de vie revient en premier lieu au corps
médical.Pour traiter de la mort, brosser un tableau historique ne suffit donc
pas. Actuellement, ce n’est plus tant la mort en soi qui intéresse ou
interpelle, mais bien plus la question concrète du mourir : quand ? comment ?
Traiter de la mort et du fait de mourir, c’est tenter de prendre en compte ces
différentes dimensions, d’éclairer par la tradition la différence avec
l’actualité. Et si la mort est devenue une affaire qui concerne toute la
société et non plus uniquement la sphère privée, ce n’est pas pour autant que
l’individu peut être dispensé d’y réfléchir à titre personnel.
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