- EAN13
- 9782130741237
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 2015
- Collection
- Intervention philosophique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Le dandysme est le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences » : telle
est la manière dont Charles Baudelaire, poète et dandy tout à la fois, définit
le dandysme. C’est cette célèbre et belle formule que Daniel Salvatore
Schiffer, auteur d’une précédente Philosophie du dandysme. Une esthétique de
l’âme et du corps (PUF, 2008), a choisie pour intituler son nouvel ouvrage.
Car ce second volume ne se présente pas seulement comme le prolongement
actualisé (à travers la philosophie, la littérature, l’art, la musique, le
rock, le cinéma ou la mode) du premier. Ce que Schiffer y met également en
évidence, dans le sillage de Baudelaire, c’est que le dandysme, cette «
esthétisation de soi » par où l’être tend à faire de son existence une œuvre
d’art vivante, selon l’aphorisme d’Oscar Wilde, se révèle comme un acte de
résistance, sublime et cultivé, face à l’émergence, au sein du monde moderne,
de nouvelles formes de barbarie. Le dandysme, donc ? Une aristocratie de
l’esprit, certes ; mais aussi, par-delà le culte de la beauté, une révolte
par l’élégance ! Et le dandy en tant que tel ? Le dernier héros des temps
modernes ! Telle est la raison pour laquelle ce livre se conclut, après avoir
retracé l’histoire du dandysme classique et contemporain (de Lord Brummell à
David Bowie, en passant par Byron, Proust, Cocteau et Andy Warhol), sans
oublier d’y remettre à l’honneur la femme dandy (de George Sand à Greta Garbo
en passant par Coco Chanel et Virginia Woolf), par un manifeste, dit du «
prismatisme », adressé aux générations présentes et à venir.
est la manière dont Charles Baudelaire, poète et dandy tout à la fois, définit
le dandysme. C’est cette célèbre et belle formule que Daniel Salvatore
Schiffer, auteur d’une précédente Philosophie du dandysme. Une esthétique de
l’âme et du corps (PUF, 2008), a choisie pour intituler son nouvel ouvrage.
Car ce second volume ne se présente pas seulement comme le prolongement
actualisé (à travers la philosophie, la littérature, l’art, la musique, le
rock, le cinéma ou la mode) du premier. Ce que Schiffer y met également en
évidence, dans le sillage de Baudelaire, c’est que le dandysme, cette «
esthétisation de soi » par où l’être tend à faire de son existence une œuvre
d’art vivante, selon l’aphorisme d’Oscar Wilde, se révèle comme un acte de
résistance, sublime et cultivé, face à l’émergence, au sein du monde moderne,
de nouvelles formes de barbarie. Le dandysme, donc ? Une aristocratie de
l’esprit, certes ; mais aussi, par-delà le culte de la beauté, une révolte
par l’élégance ! Et le dandy en tant que tel ? Le dernier héros des temps
modernes ! Telle est la raison pour laquelle ce livre se conclut, après avoir
retracé l’histoire du dandysme classique et contemporain (de Lord Brummell à
David Bowie, en passant par Byron, Proust, Cocteau et Andy Warhol), sans
oublier d’y remettre à l’honneur la femme dandy (de George Sand à Greta Garbo
en passant par Coco Chanel et Virginia Woolf), par un manifeste, dit du «
prismatisme », adressé aux générations présentes et à venir.
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