- EAN13
- 9782140286582
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 05/10/2022
- Collection
- Ouverture Philosophique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La résilience de la religion
Ambivalences du religieux et défis du vivre-ensemble
Khare Diouf, Pius Ondoua
L'Harmattan
Ouverture Philosophique
L'homme est-il par nature un être « religieux » ; la religion est-elle un
phénomène « universel et nécessaire » pour les individus et les sociétés ? La
question se pose, au regard de ses nombreux défis : l'enfermement des
consciences, les prosélytismes, les violences et les guerres, et les relations
agonistiques souvent entretenues entre les États et les obédiences religieuses
! Loin d'être en régression ou en extinction dans la civilisation rationaliste
et séculière, la religion connait une efflorescence et une résilience qui
peuvent s'expliquer par le désenchantement ambiant. Au lieu d'« opium du
peuple » comme l'a pensé Marx, la religion peut être levain de vie, source de
sens et « ciment des communautés ». Comment ne pas en accepter la pratique
dans le cadre de la liberté de croyance et de conscience une fois garanties la
séparation des religions et de l'État, et celle du religieux et du civique ?
La compossibilité sociale de la foi et de la non foi peut être une richesse,
pour des sociétaires en recherche du sens et des valeurs pour l'authenticité
de leur existence. La laïcité (principe civique) et la tolérance (vertu
éthique) permettraient alors d'instaurer un con-vivre de paix et d'harmonie.
phénomène « universel et nécessaire » pour les individus et les sociétés ? La
question se pose, au regard de ses nombreux défis : l'enfermement des
consciences, les prosélytismes, les violences et les guerres, et les relations
agonistiques souvent entretenues entre les États et les obédiences religieuses
! Loin d'être en régression ou en extinction dans la civilisation rationaliste
et séculière, la religion connait une efflorescence et une résilience qui
peuvent s'expliquer par le désenchantement ambiant. Au lieu d'« opium du
peuple » comme l'a pensé Marx, la religion peut être levain de vie, source de
sens et « ciment des communautés ». Comment ne pas en accepter la pratique
dans le cadre de la liberté de croyance et de conscience une fois garanties la
séparation des religions et de l'État, et celle du religieux et du civique ?
La compossibilité sociale de la foi et de la non foi peut être une richesse,
pour des sociétaires en recherche du sens et des valeurs pour l'authenticité
de leur existence. La laïcité (principe civique) et la tolérance (vertu
éthique) permettraient alors d'instaurer un con-vivre de paix et d'harmonie.
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