La religion, Cicéron, Spinoza, Lucrèce, Bergson, Hegel
EAN13
9782200356941
Éditeur
Armand Colin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La religion

Cicéron, Spinoza, Lucrèce, Bergson, Hegel

Armand Colin

Indisponible
La résistance du religieux, naguère jugé en voie de dépassement, intrigue et
dérange. Régression passagère de l'humaine raison, en des temps marqués par
l'effacement des idéologies de progrès, ou solidité inaltérable d'une forme
culturelle sui generis ? Le philosophe, tenant depuis deux millénaires d'une
réflexion émancipée, se doit d'affronter la question.

Analyse de la notionOn confrontera deux approches adverses, celle selon
laquelle aucune société ne peut se passer de religion, et celle qui maintient
que l'âge de la religion est en un sens terminé. D'un côté, la religion
apparaît comme un constituant indépassable du lien social, de l'autre, elle
appartient à l'ordre de l'imagination subjective, particulière,
potentiellement abusive. Dans ce débat, se nouent les questions vives de la
tolérance, de la laïcité et des choix éthiques.

Étude de textes Cicéron met en avant l'aspect civique de la religion ; Spinoza
considère la foi d'un point de vue pragmatique et développe un noyau rationnel
commun à toutes les religions ; Lucrèce démontre que la terreur religieuse est
produite par l'homme lui-même, qui s'en délivrera par le savoir ; pour
Bergson, l'intelligence frôlant à tout moment la dissolution, il appartient à
la religion, force créatrice, d'assurer la cohésion du tout. Pour Hegel enfin,
le contenu théorique de la religion est le même que celui de la philosophie :
c'est une manifestation authentique mais partielle de la vie de l'Absolu.

Jacqueline Lagrée, agrégée de philosophie, professeur des universités
(Rennes-I), a publié plusieurs ouvrages sur les questions religieuses à l'Âge
classique.
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