- EAN13
- 9782200635176
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 14/09/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Romains après Rome
Sociétés, territoires, identités Ve-XVe siècle
Jean-René Trochet
Armand Colin
Que recouvre le nom générique de « Romains » ? Certainement pas les seuls
citoyens de l’Empire, jusqu’à sa chute en 476. Sur quinze siècles se dégage
une nature très diverse, au fil des évolutions territoriales, politiques et
idéologiques, culturelles et religieuses.
À la « fabrication des Romains » à partir du ier siècle qui souligne les
différences entre les Romains occidentaux et les Romains orientaux succèdent
les recompositions identitaires de la romanité entre l’Adriatique et les
Balkans, après les invasions des ve-viie siècles et la disparition de
l’Empire d’0ccident. Se dessinent alors deux grandes catégories de Romains
ayant survécu jusqu’à la fin du Moyen Âge et au-delà, entre Romeri, Rumani
latinophones des Balkans et Romaioi hellénophones de l’Empire byzantin.
Car cette enquête révèle que le lien le plus tangible entre les Romains de la
fin de l’Antiquité et les populations ayant continué à s’identifier comme
romaines au Moyen Âge (et après) procède d’abord de trois éléments : la
langue (romane ou grecque), la religion et le droit. Ces éléments ont
contribué à assurer la pérennité d’une identité romaine aussi bien dans
l’Empire byzantin que dans les communautés valaques des Balkans. À l’opposé de
l’Occident, où l’identité romaine s’est effacée dès le Haut Moyen Âge,
laissant place à la Renaissance aux Romains essentialisés ou métaphorisés de
la philosophie politique occidentale.
citoyens de l’Empire, jusqu’à sa chute en 476. Sur quinze siècles se dégage
une nature très diverse, au fil des évolutions territoriales, politiques et
idéologiques, culturelles et religieuses.
À la « fabrication des Romains » à partir du ier siècle qui souligne les
différences entre les Romains occidentaux et les Romains orientaux succèdent
les recompositions identitaires de la romanité entre l’Adriatique et les
Balkans, après les invasions des ve-viie siècles et la disparition de
l’Empire d’0ccident. Se dessinent alors deux grandes catégories de Romains
ayant survécu jusqu’à la fin du Moyen Âge et au-delà, entre Romeri, Rumani
latinophones des Balkans et Romaioi hellénophones de l’Empire byzantin.
Car cette enquête révèle que le lien le plus tangible entre les Romains de la
fin de l’Antiquité et les populations ayant continué à s’identifier comme
romaines au Moyen Âge (et après) procède d’abord de trois éléments : la
langue (romane ou grecque), la religion et le droit. Ces éléments ont
contribué à assurer la pérennité d’une identité romaine aussi bien dans
l’Empire byzantin que dans les communautés valaques des Balkans. À l’opposé de
l’Occident, où l’identité romaine s’est effacée dès le Haut Moyen Âge,
laissant place à la Renaissance aux Romains essentialisés ou métaphorisés de
la philosophie politique occidentale.
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