La construction du surhomme, Jean-Marie Guyau, Friedrich Nietzsche
EAN13
9782246790907
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La construction du surhomme

Jean-Marie Guyau, Friedrich Nietzsche

Grasset

Indisponible
Le XIXè siècle a été celui des Masses, des Individus et des Grands Hommes.
L’eudémonisme social (tome 5 de cette « Contre-histoire de la philosophie »),
et Les radicalités existentielles (son tome 6), retraçaient respectivement
l’histoire philosophique des Masses et des Individus. Ce troisième volet
consacré intitulé La construction du surhomme, raconte le rôle tenu par le
Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime dans ce siècle.

Tuberculeux dopé au stoïcisme, Jean-Marie Guyau (1854-1888) développe une
philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne.
Ce malade défend le don, la générosité, le risque, la dépense, l’action dans
une œuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du
républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme,
dangereusement parents de l’idéologie de Vichy à venir. Il défend enfin une
immortalité panthéiste et stellaire obtenue par les traces de l’amour quand il
a été fort.

La figure ontologique du « Surhomme » de Nietzsche (1844-1900) n’est pas sans
relation avec cette étrange métaphysique que le philo-sophe allemand
connaissait. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un
long moment épicurien et termine avec l’éloge d’un « Surhomme » ultra-
caricaturé. Or, celui-ci nomme l’individu ayant compris que la volonté de
puissance a les pleins pouvoirs, qu’il faut vouloir cette volonté qui nous
veut, puis l’aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de
sagesse à la portée de tous.
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