- EAN13
- 9782251903033
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 14/03/2017
- Collection
- Le goût des idées
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Contre le totalitarisme
Textes politiques (1920-1948)
André Suarès
Les Belles Lettres
Le goût des idées
À l’instar de Stendhal qu’il admirait, André Suarès (1868-1948) est un
écrivain pour « happy few » mais aussi l’un des grands esprits du XXe siècle.
Ami d’André Gide, il n’a jamais soutenu Staline ; contemporain de Maurras, il
n’a jamais versé dans le fascisme. À l’inverse, il a eu à subir les rigueurs
du régime de Vichy qui l’a contraint à se cacher lors de la Seconde Guerre
mondiale, et s’il est une voix, qui, dès les années 1920 et tout au long des
années 1930, s’est élevée contre le fascisme en Italie et le nazisme en
Allemagne, ce fut la sienne. Celle d’un prophète dans le désert. Fort d’un
courage puisé dans les exemples d’Agrippa d’Aubigné, Chénier ou Hugo et de son
seul génie verbal et visionnaire, il a décrit avec une acuité sans faille
l’essence du totalitarisme qu’il a cernée comme nul autre en son temps en
France. Il a mis en garde contre les dangers mortifères d’une déflagration
mondiale qu’il a vue venir et combattu la « Bible des Gorilles » dont l’un des
premiers il a dénoncé l’Apocalypse fatale. Il est temps de lire ces textes, en
particulier sa Chronique de Caërdal, du nom du héros légendaire qu’il s’était
choisi. Publiée entre janvier 1939 et juin 1940 dans la NRF, elle n’a pas été
épargnée par la censure. Ces textes inédits en volume, composés dans une
langue souveraine, restent d’une actualité brûlante. Édition établie et
préfacée par Stéphane Barsacq
écrivain pour « happy few » mais aussi l’un des grands esprits du XXe siècle.
Ami d’André Gide, il n’a jamais soutenu Staline ; contemporain de Maurras, il
n’a jamais versé dans le fascisme. À l’inverse, il a eu à subir les rigueurs
du régime de Vichy qui l’a contraint à se cacher lors de la Seconde Guerre
mondiale, et s’il est une voix, qui, dès les années 1920 et tout au long des
années 1930, s’est élevée contre le fascisme en Italie et le nazisme en
Allemagne, ce fut la sienne. Celle d’un prophète dans le désert. Fort d’un
courage puisé dans les exemples d’Agrippa d’Aubigné, Chénier ou Hugo et de son
seul génie verbal et visionnaire, il a décrit avec une acuité sans faille
l’essence du totalitarisme qu’il a cernée comme nul autre en son temps en
France. Il a mis en garde contre les dangers mortifères d’une déflagration
mondiale qu’il a vue venir et combattu la « Bible des Gorilles » dont l’un des
premiers il a dénoncé l’Apocalypse fatale. Il est temps de lire ces textes, en
particulier sa Chronique de Caërdal, du nom du héros légendaire qu’il s’était
choisi. Publiée entre janvier 1939 et juin 1940 dans la NRF, elle n’a pas été
épargnée par la censure. Ces textes inédits en volume, composés dans une
langue souveraine, restent d’une actualité brûlante. Édition établie et
préfacée par Stéphane Barsacq
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