Quel soulagement : se dire « j’ai terminé »
EAN13
9782251908342
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Le goût des idées
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Quel soulagement : se dire « j’ai terminé »

Les Belles Lettres

Le goût des idées

Indisponible
Qu’est-ce qui distingue le journal qu’a tenu Virginia Woolf de tant d’autres
journaux intimes ? On le lit comme un roman, car il est bien écrit. Comme un
roman policier, car le suspense est là : année par année, on assiste sur le
vif à la naissance de ses livres. À partir de quelques mots… Presque rien.
Ensuite, on l’accompagne dans la plus belle des aventures artistiques.
Jusqu’au dénouement, Oh, quel soulagement, se réveiller et se dire : « j’ai
terminé ». Comme dans une série on a envie de vivre les prochains épisodes.
Heureusement il y en a. La Chambre de Jacob, Mrs Dalloway, Vers le Phare,
Orlando… De plus on n’est jamais lassé car Virginia Woolf en dit beaucoup – et
on a l’impression que c’est à nous, lecteurs, qu’elle le dit – sur elle, ses
hésitations, sa confiance dans les mots, les bonheurs qu’elle sait nous faire
partager, son angoisse au moment de la publication, qui la rend littéralement
malade. Et en parallèle, elle écrit des centaines de lettres où, là encore,
elle dévoile inlassablement les secrets de son travail. C’est le journal d’un
écrivain et, plus encore, le journal d’une vie. Qu’elle a poursuivi jusqu’au
mot fin de cette vie. Virginia Woolf (1882-1941) fut l’une des pionnières de
la littérature moderne avec ses romans (Croisière, Mrs. Dalloway, Les Vagues)
et ses essais (Le Commun des lecteurs où elle fait une large place à la
littérature russe du XIXe siècle et au travail d’écriture en général). Mais
aussi une féministe, dans sa vie comme dans son oeuvre (Un Lieu à soi, Trois
Guinées). Elle reste l’une des pierres angulaires de la littérature anglaise
de son siècle.
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