- EAN13
- 9782271119261
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 03/2018
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Brexit, progrès des partis eurosceptiques et europhobes, désaccords sur la
politique migratoire, discrédit des politiques communautaires d'austérité...
L'UE en crise érode l'attrait pour le projet européen en semblant donner
raison à ceux qui l'accablent de tous les maux.
Brexit, progrès des partis eurosceptiques et europhobes, désaccords sur la
politique migratoire, discrédit des politiques communautaires d'austérité...
L'UE en crise érode l'attrait pour le projet européen en semblant donner
raison à ceux qui l'accablent de tous les maux.
En un essai exigeant et incisif, Bernard Bruneteau montre que cette hostilité
s'inscrit dans le temps long. L'europhobie recouvre en effet plus d'un siècle
d'histoire, de Lénine à Marine Le Pen, de l'internationalisme communiste au
néo-populisme identitaire. Au nom de la lutte des classes et en haine du
Capital, l'Internationale fut violemment opposée aux projets de fédéralisme
européen qui s'épanouirent dans l'entre-deux-guerres. À la même époque, sur un
autre versant, l'exacerbation des nationalismes vint malmener le rêve d'une
Europe supranationale porté par une poignée de penseurs libéraux. Les avatars
de ces deux matrices continuent d'inspirer les discours d'opposition à l'UE.
Et tendent de plus en plus à mêler leurs voix.
politique migratoire, discrédit des politiques communautaires d'austérité...
L'UE en crise érode l'attrait pour le projet européen en semblant donner
raison à ceux qui l'accablent de tous les maux.
Brexit, progrès des partis eurosceptiques et europhobes, désaccords sur la
politique migratoire, discrédit des politiques communautaires d'austérité...
L'UE en crise érode l'attrait pour le projet européen en semblant donner
raison à ceux qui l'accablent de tous les maux.
En un essai exigeant et incisif, Bernard Bruneteau montre que cette hostilité
s'inscrit dans le temps long. L'europhobie recouvre en effet plus d'un siècle
d'histoire, de Lénine à Marine Le Pen, de l'internationalisme communiste au
néo-populisme identitaire. Au nom de la lutte des classes et en haine du
Capital, l'Internationale fut violemment opposée aux projets de fédéralisme
européen qui s'épanouirent dans l'entre-deux-guerres. À la même époque, sur un
autre versant, l'exacerbation des nationalismes vint malmener le rêve d'une
Europe supranationale porté par une poignée de penseurs libéraux. Les avatars
de ces deux matrices continuent d'inspirer les discours d'opposition à l'UE.
Et tendent de plus en plus à mêler leurs voix.
S'identifier pour envoyer des commentaires.