Essai sur le libre arbitre
EAN13
9782322196913
Éditeur
Books on Demand
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Essai sur le libre arbitre

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La philosophie, telle que la comprend et la pratique Schopenhauer, est une
chasse aux illusions. Dans l'Essai sur le libre arbitre, traduit en 1877 et
jamais réédité depuis, il démontre que l'homme est incapable d'agir par lui-
même et il relègue au rang de mirage cette mystérieuse faculté appelée libre
arbitre. L'homme est prisonnier de lui-même. La seule liberté dont il puisse
disposer est une connaissance approfondie de soi. Leçon que Freud, qui avait
bien lu Schopenhauer, retiendra et qu'il appliquera sur un plan thérapeutique.
Vision aussi très moderne de la condition humaine. Les hommes sont
responsables de ce qu'ils font mais innocents de ce qu'ils sont. A l'homme
d'assumer le hasard de ce qu'il est. Le caractère est un destin. A la question
sommes-nous libres ? L'homme ordinaire répond sans ambiguïté oui puisque nous
pouvons faire ce que nous voulons. Si l'homme peut faire ce qu'il veut mais sa
volonté est-elle libre ? Peut-il choisir indifféremment en toute objectivité
quand deux choix se présentent à lui ? De quoi dépend la volonté elle-même ? «
Ma volonté ne dépend absolument que de moi seul ! Je peux vouloir ce que je
veux : ce que je veux, c'est moi qui le veux ». Schopenhauer décrit ainsi
l'esprit naïf qui se contente de regarder les choses à la surface. « Mais de
quoi dépend la volonté elle-même ? », demande le philosophe. Dans son Essai
sur le libre arbitre, le penseur de Francfort pose d'entrée de jeu comme
solution à l'énigme du libre arbitre que « l'homme est un être déterminé une
fois pour toutes par son essence, possédant comme tous les autres êtres de la
nature des qualités individuelles fixes, persistantes, qui déterminent
nécessairement ses diverses réactions en présence des excitations
extérieures.» Ainsi, Schopenhauer montre que l'action de chacun est régie à la
fois par des motifs (qui sont extérieurs à l'homme et dont il n'a aucun
contrôle) et par son moi c'est à dire son essence (inchangeable et fixée
préalablement). [schopenhauer.fr]
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