- EAN13
- 9782356681744
- Éditeur
- MOM Éditions
- Date de publication
- 18/01/2021
- Collection
- Littérature & Linguistique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L’usage de versions abrégées des œuvres littéraires de tous les domaines, de
l’ouvrage de botanique à l’ensemble de l’œuvre d’un historien comme Tite-Live,
est extrêmement courant dans l’Antiquité. Ces résumés ont des formes variées,
qui vont des « sommaires » (periochae) à la sélection d’extraits (épitomé), en
passant, entre autres, par la paraphrase ; l’absence de cadre théorique, dans
le monde gréco-romain, explique une telle diversité. Les contributeurs de ce
volume se sont intéressés à des cas particuliers de résumés antiques, en
s’interrogeant sur les pratiques à l’œuvre dans des domaines précis : les
ouvrages scientifiques et techniques (médecine, astronomie, histoire) et le
contexte rhétorique et scolaire (poésie, commentaires scolaires). Ils
observent, chez les Anciens, un usage surprenant, pour le scientifique
moderne, du résumé. En effet certains savants, en Grèce et à Rome, au cours de
la rédaction d’un ouvrage, n’hésitent pas à puiser dans des résumés, et non
dans les œuvres intégrales, tandis que d’autres vont jusqu’à ajouter des
éléments aux sources qu’ils abrègent, voire à « réinventer » l’œuvre qu’ils
résument. Dans le contexte scolaire, les résumés ont un rôle particulièrement
important, dont les épitomateurs anciens sont souvent parfaitement conscients
: les suppressions et les modifications manifestent une attention particulière
à tel ou tel lectorat et le résumé a ses propres enjeux dans la transmission
de toutes les formes de littérature.
l’ouvrage de botanique à l’ensemble de l’œuvre d’un historien comme Tite-Live,
est extrêmement courant dans l’Antiquité. Ces résumés ont des formes variées,
qui vont des « sommaires » (periochae) à la sélection d’extraits (épitomé), en
passant, entre autres, par la paraphrase ; l’absence de cadre théorique, dans
le monde gréco-romain, explique une telle diversité. Les contributeurs de ce
volume se sont intéressés à des cas particuliers de résumés antiques, en
s’interrogeant sur les pratiques à l’œuvre dans des domaines précis : les
ouvrages scientifiques et techniques (médecine, astronomie, histoire) et le
contexte rhétorique et scolaire (poésie, commentaires scolaires). Ils
observent, chez les Anciens, un usage surprenant, pour le scientifique
moderne, du résumé. En effet certains savants, en Grèce et à Rome, au cours de
la rédaction d’un ouvrage, n’hésitent pas à puiser dans des résumés, et non
dans les œuvres intégrales, tandis que d’autres vont jusqu’à ajouter des
éléments aux sources qu’ils abrègent, voire à « réinventer » l’œuvre qu’ils
résument. Dans le contexte scolaire, les résumés ont un rôle particulièrement
important, dont les épitomateurs anciens sont souvent parfaitement conscients
: les suppressions et les modifications manifestent une attention particulière
à tel ou tel lectorat et le résumé a ses propres enjeux dans la transmission
de toutes les formes de littérature.
S'identifier pour envoyer des commentaires.