- EAN13
- 9782707178732
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 12/12/2013
- Collection
- L'espace de l'histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'histoire oubliée des enfants " métis " de la colonie : une face cachée mais
fondamentale de l'histoire de l'appartenance nationale.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.)
Pendant la colonisation française, des dizaines de milliers d'enfants sont nés
d'" Européens " et d'" indigènes ". Souvent illégitimes, non reconnus puis
abandonnés par leur père, ces métis furent perçus comme un danger parce que
leur existence brouillait la frontière entre " citoyens " et " sujets " au
fondement de l'ordre colonial. Leur situation a pourtant varié : invisibles en
Algérie, ils ont été au centre des préoccupations en Indochine. La " question
métisse " a également été posée à Madagascar, en Afrique et en Nouvelle-
Calédonie.
Retraçant l'histoire oubliée de ces enfants de la colonie, cet ouvrage révèle
une face cachée, mais fondamentale, de l'histoire de l'appartenance nationale
en France : il montre comment les tentatives d'assimilation des métis ont
culminé, à la fin des années 1920, avec des décrets reconnaissant la
citoyenneté à ceux qui pouvaient prouver leur " race française ". Aux
colonies, la nation se découvrait sous les traits d'une race.
Cette législation bouleversa le destin de milliers d'individus, passant
soudainement de la sujétion à la citoyenneté : ainsi, en Indochine, en 1954, 4
500 enfants furent séparés de leur mère et " rapatriés " en tant que Français.
Surtout, elle introduisait la race en droit français, comme critère
d'appartenance à la nation. Cela oblige à revoir le " modèle républicain " de
la citoyenneté, fondé sur la figure d'un individu abstrait, adhérant
volontaire à un projet politique commun et à souligner les liens entre
filiation, nationalité et race.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.)
fondamentale de l'histoire de l'appartenance nationale.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.)
Pendant la colonisation française, des dizaines de milliers d'enfants sont nés
d'" Européens " et d'" indigènes ". Souvent illégitimes, non reconnus puis
abandonnés par leur père, ces métis furent perçus comme un danger parce que
leur existence brouillait la frontière entre " citoyens " et " sujets " au
fondement de l'ordre colonial. Leur situation a pourtant varié : invisibles en
Algérie, ils ont été au centre des préoccupations en Indochine. La " question
métisse " a également été posée à Madagascar, en Afrique et en Nouvelle-
Calédonie.
Retraçant l'histoire oubliée de ces enfants de la colonie, cet ouvrage révèle
une face cachée, mais fondamentale, de l'histoire de l'appartenance nationale
en France : il montre comment les tentatives d'assimilation des métis ont
culminé, à la fin des années 1920, avec des décrets reconnaissant la
citoyenneté à ceux qui pouvaient prouver leur " race française ". Aux
colonies, la nation se découvrait sous les traits d'une race.
Cette législation bouleversa le destin de milliers d'individus, passant
soudainement de la sujétion à la citoyenneté : ainsi, en Indochine, en 1954, 4
500 enfants furent séparés de leur mère et " rapatriés " en tant que Français.
Surtout, elle introduisait la race en droit français, comme critère
d'appartenance à la nation. Cela oblige à revoir le " modèle républicain " de
la citoyenneté, fondé sur la figure d'un individu abstrait, adhérant
volontaire à un projet politique commun et à souligner les liens entre
filiation, nationalité et race.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.)
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