- EAN13
- 9782710384540
- Éditeur
- Table Ronde
- Date de publication
- 03/2018
- Collection
- Vermillon
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Virtuose, William Cliff compose Matières Fermées comme un unique poème, avec
de subtiles variations de rythme en parallèle à une ligne mélodique unique et
entêtante. On peut ainsi lire ces sonnets comme un roman en vers mais aussi
comme un recueil où l’on pourrait picorer au hasard, servi par une langue qui
n’appartient qu’à lui, immédiatement reconnaissable : les tournures anciennes
ou typiquement belges se mêlent à une syntaxe plus moderne, et un maniérisme
semblable à la poésie baroque du XVIe siècle se confond avec un argot
contemporain. On retrouve dans ces sonnets l’inspiration habituelle du poète,
essentiellement autobiographique : l’enfance et la jeunesse wallonne, le goût
de l’errance, une galerie de personnages hauts en couleur, dans une tradition
breughélienne mais avec en plus une manière de mélanger le sordide et le
somptueux qui fait toute son originalité. William Cliff allie l'archaïque des
danses macabres à la modernité médicale, et ce jeu entre le contemporain et le
médiéval s’étend à tout son univers, aux décors dans lesquels il évolue où le
chant du rossignol passe grâce à un téléphone portable et où se rejoignent des
considérations sur les tablettes informatiques, les joints, la révolution et
la rudesse de la vie en Wallonie dans les années 1950.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
de subtiles variations de rythme en parallèle à une ligne mélodique unique et
entêtante. On peut ainsi lire ces sonnets comme un roman en vers mais aussi
comme un recueil où l’on pourrait picorer au hasard, servi par une langue qui
n’appartient qu’à lui, immédiatement reconnaissable : les tournures anciennes
ou typiquement belges se mêlent à une syntaxe plus moderne, et un maniérisme
semblable à la poésie baroque du XVIe siècle se confond avec un argot
contemporain. On retrouve dans ces sonnets l’inspiration habituelle du poète,
essentiellement autobiographique : l’enfance et la jeunesse wallonne, le goût
de l’errance, une galerie de personnages hauts en couleur, dans une tradition
breughélienne mais avec en plus une manière de mélanger le sordide et le
somptueux qui fait toute son originalité. William Cliff allie l'archaïque des
danses macabres à la modernité médicale, et ce jeu entre le contemporain et le
médiéval s’étend à tout son univers, aux décors dans lesquels il évolue où le
chant du rossignol passe grâce à un téléphone portable et où se rejoignent des
considérations sur les tablettes informatiques, les joints, la révolution et
la rudesse de la vie en Wallonie dans les années 1950.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
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