Les monastères vénitiens et l’argent, Le temporel des monastères bénédictins
EAN13
9782728314720
Éditeur
Publications de l’École française de Rome
Date de publication
Collection
Collection de l'École française de Rome
Langue
français
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Les monastères vénitiens et l’argent

Le temporel des monastères bénédictins

Publications de l’École française de Rome

Collection de l'École française de Rome

Indisponible
Les hommes du Moyen Âge, pour racheter leurs péchés, multipliaient les dons
aux monastères qui accumulèrent d’importants patrimoines. Le livre oppose deux
monastères vénitiens, l’un rural situé sur la frontière lagunaire, La Trinité
de Brondolo, l’autre, urbain, placé au cœur du pouvoir politique, San Giorgio
Maggiore. San Giorgio a multiplié les donations, La Trinité a entrepris une
audacieuse politique de mise en valeur de la Lagune et pour obtenir le produit
des dîmes, s’opposa à la noblesse campagnarde et à la paysannerie. Sous le
poids des procès, le monastère s’endetta et le pape en confia la gestion aux
Cisterciens, jusqu’à sa destruction en 1380. Le monastère de San Giorgio subit
aussi la crise au XIVe siècle, le mouvement de réforme rassembla les
monastères bénédictins dans des congrégations, sous le patronage de l’abbaye
de saint Benoit et sous l’autorité du pape. La Congrégation instituait la
solidarité financière entre ses membres sollicités de contribuer aux finances
pontificales et aux guerres contre les Turcs. Le monastère a alors recouru aux
instruments de crédit mis au point dans une république marchande. Ayant appelé
les plus grands architectes, Palladio et Longhena, pour reconstruire ses
bâtiments et les embellir, à la chute de la République il disposait d’un
patrimoine immobilier considérable.
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