- EAN13
- 9782735118748
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l’homme
- Date de publication
- 11/12/2015
- Collection
- Ethnologie de la France
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Des Tsiganes en Europe » et non « Les Tsiganes en Europe ». Parce que les
Tsiganes sont divers, multiples, qu’ils bougent et qu’ils se transforment.
Insaisissables, dit-on. Les textes proposés dans ce volume décrivent des
aspects précis de leur vie, explorent des attitudes singulières, s’attachent à
l’analyse de conduites qui peuvent paraître surprenantes... mais c’est
l’attention à l’inattendu aussi bien qu’à l’ordinaire qui permet de saisir le
réel. Les domaines abordés sont variés : la mort, l’argent, la religion, la
musique, la cuisine, l’oralité et l’écriture... Et les thématiques déclinées
encore plus, mais certaines apparaissent prégnantes : la force du lien
familial, l’importance de la parole, la complexité de la relation aux autres
entre familiarité et mise à distance... Différents aussi les groupes tsiganes
représentés : des Rom, des Sinti, des Gitanos, des Mānuš... Et les pays
visités : Hongrie, Italie et Autriche, Espagne et Portugal, France et
Belgique... Au fil des chapitres, le tableau se met en place : l’Europe des
Tsiganes ou l’Europe selon certains Tsiganes ? Mais il reste inachevé et
pourrait aussi bien donner à voir d’autres configurations : qui peut prétendre
épuiser la complexité tsigane ? Le propre de l’ethnologie est de mettre en
évidence les dynamismes qui animent les sociétés qu’elle étudie. Ce livre
montre que si les Mānuš , les Gitans, les Sinti, les Rom... réussissent à
rester ce qu’ils sont dans le monde tel qu’il va, c’est-à-dire à conjuguer fi
délité à soi-même et adaptation, c’est avant tout en s’appuyant sur les
ressources qu’ils trouvent au sein de leurs propres communautés - constat qui,
dans le contexte politique contemporain, n’est pas sans importance.
Tsiganes sont divers, multiples, qu’ils bougent et qu’ils se transforment.
Insaisissables, dit-on. Les textes proposés dans ce volume décrivent des
aspects précis de leur vie, explorent des attitudes singulières, s’attachent à
l’analyse de conduites qui peuvent paraître surprenantes... mais c’est
l’attention à l’inattendu aussi bien qu’à l’ordinaire qui permet de saisir le
réel. Les domaines abordés sont variés : la mort, l’argent, la religion, la
musique, la cuisine, l’oralité et l’écriture... Et les thématiques déclinées
encore plus, mais certaines apparaissent prégnantes : la force du lien
familial, l’importance de la parole, la complexité de la relation aux autres
entre familiarité et mise à distance... Différents aussi les groupes tsiganes
représentés : des Rom, des Sinti, des Gitanos, des Mānuš... Et les pays
visités : Hongrie, Italie et Autriche, Espagne et Portugal, France et
Belgique... Au fil des chapitres, le tableau se met en place : l’Europe des
Tsiganes ou l’Europe selon certains Tsiganes ? Mais il reste inachevé et
pourrait aussi bien donner à voir d’autres configurations : qui peut prétendre
épuiser la complexité tsigane ? Le propre de l’ethnologie est de mettre en
évidence les dynamismes qui animent les sociétés qu’elle étudie. Ce livre
montre que si les Mānuš , les Gitans, les Sinti, les Rom... réussissent à
rester ce qu’ils sont dans le monde tel qu’il va, c’est-à-dire à conjuguer fi
délité à soi-même et adaptation, c’est avant tout en s’appuyant sur les
ressources qu’ils trouvent au sein de leurs propres communautés - constat qui,
dans le contexte politique contemporain, n’est pas sans importance.
S'identifier pour envoyer des commentaires.