- EAN13
- 9782753561847
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 05/07/2019
- Collection
- Spectaculaire | Théâtre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les sons du théâtre
Angleterre et France (XVIe-XVIIIe siècle). Éléments d’une histoire de l’écoute
Presses universitaires de Rennes
Spectaculaire | Théâtre
Les témoignages sur ce croisement du voir et de l’entendre sont, certes,
nombreux, mais souvent peu explicites, les commentateurs de l’époque éprouvant
une difficulté particulière à rendre compte de leur expérience d’auditeurs de
théâtre. C’est à ce relatif silence de l’écoute qu’est consacré ce volume qui,
en enquêtant sur les sons du théâtre, de leur enregistrement à leur
transmission, propose de mieux cerner la perception auditive du spectacle à
l’époque moderne. On pense spontanément que le public des XVIIe et XVIIIe
siècles allait à l’opéra pour entendre des voix, des airs, des développements
instrumentaux propres à suggérer l’état d’âme de tel personnage, en somme de
la musique. On sait aujourd’hui qu’il s’y rendait aussi pour admirer les
changements à vue, machineries et effets spéciaux qui agrémentaient la
représentation, ou encore pour profiter d’un ensemble d’impressions visuelles
et sonores dépendant de ce qui se passait dans la salle elle-même. Il en va de
même pour le théâtre parlé, que l’on allait alors « ouïr » autant que
regarder. Issues d’un programme de recherche développé au sein de l’Institut
de recherche sur la Renaissance, l’Âge classique et les Lumières (IRCL-UMR
5186 du CNRS), les contributions du présent volume portent sur les théâtres
parlé et chanté, tant anglais que français, du XVIe au XVIIIe siècle.
nombreux, mais souvent peu explicites, les commentateurs de l’époque éprouvant
une difficulté particulière à rendre compte de leur expérience d’auditeurs de
théâtre. C’est à ce relatif silence de l’écoute qu’est consacré ce volume qui,
en enquêtant sur les sons du théâtre, de leur enregistrement à leur
transmission, propose de mieux cerner la perception auditive du spectacle à
l’époque moderne. On pense spontanément que le public des XVIIe et XVIIIe
siècles allait à l’opéra pour entendre des voix, des airs, des développements
instrumentaux propres à suggérer l’état d’âme de tel personnage, en somme de
la musique. On sait aujourd’hui qu’il s’y rendait aussi pour admirer les
changements à vue, machineries et effets spéciaux qui agrémentaient la
représentation, ou encore pour profiter d’un ensemble d’impressions visuelles
et sonores dépendant de ce qui se passait dans la salle elle-même. Il en va de
même pour le théâtre parlé, que l’on allait alors « ouïr » autant que
regarder. Issues d’un programme de recherche développé au sein de l’Institut
de recherche sur la Renaissance, l’Âge classique et les Lumières (IRCL-UMR
5186 du CNRS), les contributions du présent volume portent sur les théâtres
parlé et chanté, tant anglais que français, du XVIe au XVIIIe siècle.
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