Gabriel Genthial :  prêtre-ouvrier dans les Travaux Publics, De l'Équipe des Barrages (1948-1954) à l'Équipe de Courbevoie (1954-1996)
EAN13
9782811118129
Éditeur
Karthala
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Gabriel Genthial : prêtre-ouvrier dans les Travaux Publics

De l'Équipe des Barrages (1948-1954) à l'Équipe de Courbevoie (1954-1996)

Karthala

Indisponible
Parmi toutes les mutations que le clergé français a connues aux XIXe-XXe
siècles, il en est une qui a particulièrement agité le monde catholique à la
fin de la guerre 1939-1945 : il s’agit de ce qu’on a appelé à tort «
l’expérience » des Prêtres-Ouvriers.

Issus de milieux divers, mais souvent de bonne bourgeoisie catholique
pratiquante, des séminaristes et jeunes prêtres se sont donnés, avec l’accord
et parfois le soutien de leurs évêques, un ministère particulier. Projetés
hors d’une vie paroissiale ordinaire, ils ont décidé de s’enfouir non
seulement dans le travail ouvrier de base, mais aussi dans la condition
ouvrière qu’ils ont épousée de toute la générosité dont ils étaient capables.
Parmi eux, Gabriel Genthial, à partir de son expérience de plâtrier maçon sur
le chantier des grands barrages, a consacré sa vie à la militance syndicale et
à la vie communautaire avec quelques « copains » vivant le même idéal,
partageant tout et le résumant dans l’eucharistie quotidienne.

Ayant frôlé ce monde sans y participer et connu la famille de Gabriel
Genthial, l’auteur se pose, au crépuscule, la question suivante : L’Église du
XXIe siècle qui souffre de la diminution du clergé et s’efforce de se faire
connaître par le témoignage et en usant des procédés de communication
modernes, n’aurait-elle pas à inventer d’autres formes d’enfouissement dans le
monde : un monde qui croît et se bat pour vivre, indifférent à la religion et
encore plus à la foi vivante en Christ. Partager, connaître, avant de
convertir. Le message de Gabriel et de ses frères n’est-il pas vivre avec, et
non ramener au bercail les brebis ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.