- EAN13
- 9782830951370
- Éditeur
- Labor et Fides
- Date de publication
- 10/04/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
En trente ans, La justification de l’Europe a bien changé : en 1989, son
utopie motrice en faisait une société ouverte. L’Europe attirait ses alentours
et tendait les bras aux pays de l’Est. Ce qui a fait l’originalité de
l’Europe, son identité, son idée, c’est que ses sources ont toujours été
plurielles, mixtes, entrelacées. Mais aujourd’hui, le fracas de l’Europe se
traduit à la fois par des démagogies nationalistes, qui dénient cette mixité,
ainsi que par le scepticisme néolibéral et techniciste, qui prétend faire le
vide de toute idéologie, de toute utopie, de toute tradition. Comment, dans ce
vertige, repenser l’Europe ? Il semble indispen-
sable d’aller désormais au bout de ce pluralisme : pluralisme politique d’un
espace commun sur lequel coexisteraient plusieurs États et qui inventerait
une nouvelle forme de frontière ; pluralisme économique d’un marché qui
favorise-
rait la diversité des formes de vies, de cohabitations, de communs ;
pluralisme culturel qui ferait place à la multiplicité inachevée des
traditions, langues et imaginaires.
Dans cet essai à la fois lucide et percutant, Olivier Abel nous offre une
réflexion ambitieuse sur la vivacité de la vieille Europe.
utopie motrice en faisait une société ouverte. L’Europe attirait ses alentours
et tendait les bras aux pays de l’Est. Ce qui a fait l’originalité de
l’Europe, son identité, son idée, c’est que ses sources ont toujours été
plurielles, mixtes, entrelacées. Mais aujourd’hui, le fracas de l’Europe se
traduit à la fois par des démagogies nationalistes, qui dénient cette mixité,
ainsi que par le scepticisme néolibéral et techniciste, qui prétend faire le
vide de toute idéologie, de toute utopie, de toute tradition. Comment, dans ce
vertige, repenser l’Europe ? Il semble indispen-
sable d’aller désormais au bout de ce pluralisme : pluralisme politique d’un
espace commun sur lequel coexisteraient plusieurs États et qui inventerait
une nouvelle forme de frontière ; pluralisme économique d’un marché qui
favorise-
rait la diversité des formes de vies, de cohabitations, de communs ;
pluralisme culturel qui ferait place à la multiplicité inachevée des
traditions, langues et imaginaires.
Dans cet essai à la fois lucide et percutant, Olivier Abel nous offre une
réflexion ambitieuse sur la vivacité de la vieille Europe.
S'identifier pour envoyer des commentaires.