La religion du capital
EAN13
9782841625765
Éditeur
L'Eclat
Date de publication
Collection
ECLATS
Langue
français
Langue d'origine
français
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La religion du capital

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Indisponible
La religion du Capital — cette farce savoureuse de l'auteur du Droit à la
paresse — publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu d'un
congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les
plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion
pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler « Monde civilisé ». Une
nouvelle religion, susceptible non seulement «d'arrêter le dangereux
envahissement des idées socialistes », mais capable de donner à ce monde
chaotique et capitalistique une forme au moins apparemment définitive. Il faut
bel et bien au Capital un Dieu propre, qui « amuse l'imagination de la bête
populaire ». Nota Bene: Si Le Droit à la paresse a fait l'objet de très
nombreuses rééditions au XXe siècle, ce pamphlet drôlatique de Lafargue
n'avait pas été réédité avant 1995, date à laquelle le préfacier de cette
nouvelle édition le fit paraître aux éditions Climats (première mouture, alors
diffusées par Harmonia Mundi). Le texte était accompagné de la préface reprise
ici et légèrement enrichie, qui avait les défauts et les qualités de la
jeunesse de l'auteur qui la dédiait «'in memoriam' à la Dictature du
prolétariat». Depuis, d'autres éditions de la Religion du Capital ont paru, y
compris chez des confrères-et-soeurs diffusés par Harmonia Mundi et également
chez Climats (deuxième mouture, racheté par Flammarion, lui-même racheté par
Gallimard et devenu Madrigall, avec deux ailes comme le type qui s'appelait
GLLOQ et voulait acheter un billet d'avion - pour celles et ceux qui
connaissent la blague). Ces derniers n' avaient pas repris la préface dans
leur volume, lui préférant celle, inédite, de leur auteur phare, par Jean-
Claude Michéa. Mais ils avaient repris in extenso la 4ème de couverture du
petit livre de Climats 1, sans se rendre compte que ce texte était un extrait
de la préface écartée... Les voies de l'édition sont impénétrables, mais le
texte de Lafargue reste intact. Auteur du Droit à la paresse, Paul Lafargue
(1842-1911), le «dernier des bakounistes» disait Engels, était un homme «
qu’il n’était pas possible de ne pas trouver sympathique » comme l'a écrit son
beau-père, Karl Marx. Après une vie mouvementée, autant que ses propres
origines, il se donnera la mort avec sa femme Laura Marx en 1911 à Draveil,
pour ne pas continuer de traîner dans les rues du monde un corps meurtri et
fatigué.
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