Chroniques de l'Après-Monde, Roman de science-fiction post-apocalyptique
EAN13
9782843625633
Éditeur
Terre de Brume
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Chroniques de l'Après-Monde

Roman de science-fiction post-apocalyptique

Terre de Brume

Indisponible
Une seule mission : survivre après la terrible invasion d’un virus
exterminateur.

Depuis que sa famille et ses amis ont été décimés par un virus mortel, la
jeune Casca mène une existence solitaire dans la station souterraine qui l’a
vue naître. Son quotidien est rythmé par les réparations des machines qui la
maintiennent en vie. Mais une fillette ne peut entretenir seule un immense
abri prévu pour accueillir des centaines d’habitants. Les unes après les
autres, les machines finissent par tomber en panne. Le jour où le système de
survie lâche à son tour, Casca n’a plus le choix : elle doit abandonner la
station… Le problème, c’est qu’en surface le monde n’est plus qu’un désert
aride depuis que les pluies de bombes nucléaires ont rasé les villes et
irradié les sols. Du moins, c’est ce qu’on a toujours raconté à Casca qui va
découvrir, à son grand étonnement, que l’Homme est capable de s’adapter,
d’évoluer… mais surtout de régresser.

Découvrez vite ce roman de science-fiction visionnaire et troublant !

EXTRAIT

Vous dire mon nom me paraît bien futile, car, depuis le temps que j’erre dans
les landes désolées et ravagées de ce que les autochtones appellent l’Après-
Monde, on m’a désignée de bien des façons différentes. La Marcheuse,
l’Étrangère, l’Ombre Furtive et l’Errante sont quelques-uns des sobriquets
dont on m’a affublée au fil des ans et des villes. Néanmoins, puisque la
politesse est l’une des rares choses que ma mère ait pu me transmettre avant
de disparaître, il convient de vous apprendre mon nom. À ma naissance, mes
parents m’avaient baptisée Casca. Je n’avais pas douze ans quand ils sont
morts, tout comme le reste de ma famille, mes amis et la totalité des gens de
mon entourage.
À cette époque, d’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours vécu dans
ce labyrinthe de couloirs et de pièces étroites, ce dédale souterrain censé me
protéger de je ne savais quel danger invisible et j’avais tellement arpenté
ses corridors bétonnés, remplis de tubulures métalliques, éclairés par une
multitude de guirlandes clignotantes, que j’avais l’impression que cet
enchevêtrement de niveaux superposés était devenu une extension de moi-même.
Je pouvais l’entendre respirer à travers les tuyaux du système d’aération, je
savais quand il grondait de colère, et je comprenais même ses envies de plus
en plus pressantes de se reposer.
Cette maison souterraine, enfouie des dizaines de mètres sous la surface du
monde foulé autrefois par les hommes, s’appelait l’abri 101-42-1, et c’était
le seul endroit que je connaissais. C’était mon chez moi. Petite, j’aurais
tout donné pour m’en extraire afin de partir à l’aventure. Je me sentais l’âme
d’une exploratrice.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Un chef d’œuvre dont on attend la suite avec impatience. - Culture remains

Un style d'écriture autant percutant que fluide et très agréable à lire. Une
histoire qui pourrait être vraie. - Chroniques étoilées

À PROPOS DE L’AUTEUR

Geoffrey Claustriaux est un jeune auteur belge, admirateur fervent des romans
de Howard Phillips Lovecraft et Stephen King. Il rédige également des
critiques de cinéma, plus particulièrement sur les films d’horreur, de
science-fiction et fantastiques.
S'identifier pour envoyer des commentaires.