C'est le français qu'on assassine
EAN13
9782846287340
Éditeur
Blanche éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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C'est le français qu'on assassine

Blanche éditions

Indisponible
En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque.

« La France, ton français fout l'camp ! » : baisse dramatique du niveau
orthographique, conséquence d'un enseignement à la dérive ; réformes absurdes
de l'apprentissage de la langue, « négociations » en classe sur la graphie et
« simplification » de la grammaire - jusqu'à ce qu'il n'en reste rien ;
utilisation massive de l'anglais - et, pire, du globish - par de hautes
instances françaises, y compris des candidats à la présidence de la
République...

Tout révèle une inspiration commune : la langue, c'est la Nation, et dans le
grand concert mondialisé, les nations ne sont pas bienvenues.

Du coup, les « communautés » s'organisent autour de leurs propres langages, et
y sont souvent encouragées par l'institution éducative : l'arabe ou le turc
oui, mais le français, de moins en moins. Si la langue française est la base
de notre culture, la dégrader peut suffire à suicider une France vieille de
douze siècles.

Mais c'est cela aussi, l'objectif : la France doit disparaître, et c'est en
attaquant à la base sa langue et sa culture qu'on en finira le plus vite avec
elle.
Annihiler la cinquième langue la plus parlée au monde n'était pas une mince
affaire. Mais si nous continuons sur notre lancée autodestructrice, à
l'horizon 2030, ce sera fait.

Que faire ? C'est par l'apprentissage systématique de la langue - dans ce
qu'elle a de plus beau et de plus emblématique - que nous pouvons échapper au
sort qui nous est promis par le néo-libéralisme : intégrer et assimiler la
mosaïque de populations qui se pressent sur notre territoire. C'est par la
langue que nous pouvons résoudre les tensions entre « communautés » - un joli
mot inventé pour faire croire qu'il n'y a plus de communauté unique des
citoyens français.
C'est par la langue que nous pouvons résister à la déferlante de cette
mondialisation qui prétend nous éparpiller façon puzzle.
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