- EAN13
- 9782847884272
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 30/01/2014
- Collection
- Sociétés, Espaces, Temps
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956)
Charlotte Jelidi
ENS Éditions
Sociétés, Espaces, Temps
À la croisée de l’histoire et de l’histoire de l’art, cet ouvrage analyse, à
travers le cas de Fès, l’ensemble des mécanismes de fabrication d’une ville
nouvelle et ceux de son corollaire - la transformation d’une ville ancienne -,
sous le Protectorat français au Maroc (1912-1956). Il met ainsi en lumière les
distorsions entre l’idéal urbain, théorisé a posteriori par le résident
général Louis-Hubert Lyautey et sa kyrielle de collaborateurs, et la réalité
finalement sortie de terre. Ce travail, basé sur des sources archivistiques
dispersées de part et d’autre de la Méditerranée et dont certaines sont
inédites, s’intéresse autant aux doctrines qui sous-tendent les
transformations de la ville, aux protagonistes qui participent à ces
changements, qu’au contexte dans lequel ils interviennent. L’auteur met ainsi
en évidence qu’une ville nouvelle édifiée en contexte colonial est loin d’être
la simple matérialisation d’une doctrine politique, ni une ville construite
par et pour les Européens. Elle montre qu’au contraire, elle est l’œuvre de
tout un système d’acteurs pluriels - administration, colons mais aussi élite
locale -, le résultat d’accointances, d’accords, de désaccords et surtout de
compromis, autant qu’elle est le fruit des circonstances, de contingences
géographiques, politiques, sociales ou encore économiques, et même de hasards.
travers le cas de Fès, l’ensemble des mécanismes de fabrication d’une ville
nouvelle et ceux de son corollaire - la transformation d’une ville ancienne -,
sous le Protectorat français au Maroc (1912-1956). Il met ainsi en lumière les
distorsions entre l’idéal urbain, théorisé a posteriori par le résident
général Louis-Hubert Lyautey et sa kyrielle de collaborateurs, et la réalité
finalement sortie de terre. Ce travail, basé sur des sources archivistiques
dispersées de part et d’autre de la Méditerranée et dont certaines sont
inédites, s’intéresse autant aux doctrines qui sous-tendent les
transformations de la ville, aux protagonistes qui participent à ces
changements, qu’au contexte dans lequel ils interviennent. L’auteur met ainsi
en évidence qu’une ville nouvelle édifiée en contexte colonial est loin d’être
la simple matérialisation d’une doctrine politique, ni une ville construite
par et pour les Européens. Elle montre qu’au contraire, elle est l’œuvre de
tout un système d’acteurs pluriels - administration, colons mais aussi élite
locale -, le résultat d’accointances, d’accords, de désaccords et surtout de
compromis, autant qu’elle est le fruit des circonstances, de contingences
géographiques, politiques, sociales ou encore économiques, et même de hasards.
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