Continu et discontinu dans l’espace géographique
EAN13
9782869063198
Éditeur
Presses universitaires François-Rabelais
Date de publication
Collection
Perspectives Villes et Territoires
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Continu et discontinu dans l’espace géographique

Presses universitaires François-Rabelais

Perspectives Villes et Territoires

Indisponible
Le présent ouvrage rend compte du colloque Continu et discontinu dans l’espace
géographique tenu à la «Maison des Sciences de la Ville» de Tours en novembre
2002. On n’y lira pas le grand combat des « continuistes et des
discontinuistes » mais une occasion de dialogue entre sciences de la nature et
sciences sociales pour tenter de penser les deux concepts dans leur
opposition, forme classique, et aussi dans leur complémentarité, ce qui est
plus novateur. Au départ, un ensemble de travaux menées à l’initiative de
Michel Lecompte autour du Bassin méditerranéen et dans les Alpes a ouvert la
voie à une relecture de la géographique de la végétation aux échelles moyennes
de l’espace biophysique. La « phytoclimatologie dynamique » qui en est issue a
mis en lumière l’importance de l’analyse des configurations spatiales, du
monde de variation - continu ou discontinu - des phénomènes biologiques et
physiques dans l’espace géographique. Cette interrogation participe à celle de
la géographie, considérée comme un tout, auquel d’autres champs de réflexion
se trouvent, de fait, associés, puisque l’espace géographique n’est pas
seulement affaire de géographes. De cette expérience, de la volonté d’en
rendre compte à l’ensemble de la communauté des géographes et, au-delà, à tous
ceux que l’organisation de l’espace géographique ne laisse pas indifférent,
est ainsi né le désir de réunir les personnes qui ont pu se poser des
questions semblables dans l’autres domaines que celui de la biogéographie.
Après une longue introduction, l’ouvrage propose vingt textes de vingt-huit
auteurs (surtout géographes mais aussi écologues, archéologue ...). Les écrits
sont certes variés puisque la géomorphologie fluviale côtoie l’urbain, la
dimension technique la fête, la frontière les réseaux et la cartographie les
représentations, mais toujours accordées au sujet, débordant largement du
factuel pour proposer des réflexions riches. Le découpage en quatre parties
permet un cheminement cohérent. D’abord, six auteurs s’attaquent à « saisir
les formes de l’espace géographique ». Ensuite, cinq autres discutent du
continu et du discontinu au sein des « interactions sociétés-nature ». La
troisième partie composée de quatre écrits, ne peut éviter de s’interroger sur
« frontières et limites » où continu et discontinu sont si prégnants. Enfin,
ils sont cinq également à tenter d’aller « au-delà du dualisme continu-
discontinu », entreprise certes pas toujours évidente mais qui fournit ici
quelques pistes subtiles, dialectiques et relativistes.
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