Passés singuliers, Le «je» dans l'écriture de l'histoire
EAN13
9782895967965
Éditeur
Lux Éditeur
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Passés singuliers

Le «je» dans l'écriture de l'histoire

Lux Éditeur

Indisponible
L’histoire s’écrit de plus en plus au prisme de la subjectivité de l’auteur,
comme si, pour l’écrire, il fallait révéler l’intériorité de ceux qui la font,
mais aussi celle de ceux qui l’écrivent. Ni histoire au sens conventionnel du
terme, ni autobiographie, c’est un nouveau genre hybride qui a pris forme en
remportant un succès considérable. La séparation entre histoire et roman est
brouillée par une nouvelle interaction : les enquêtes historiques sont écrites
comme des romans, avec des intrigues haletantes dont le héros est souvent
l’auteur lui-même, et les romans sont de plus en plus inspirés par l’histoire.
Il suffit de penser à des auteurs comme Laurent Binet, Emmanuel Carrère,
Javier Cercas, Daniel Mendelsohn, W.G. Sebald, etc. Cet essor du moi soulève
des questions fondamentales sur le rapport entre vérité historique et vérité
romanesque ou sur le statut épistémologique de l’écriture à la première
personne. Il soulève aussi d’autres questions plus profondes concernant le
monde dans lequel nous vivons. L’histoire est affectée par une nouvelle forme
de vie axée sur l’individualisme. Ce texte, qui n’est ni un portrait à charge
ni un pamphlet, interroge les tenants et les aboutissants de cette mutation
dans l’histoire.
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