Les Femmes et le sexe dans la Rome antique
EAN13
9791021001527
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Collection
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Langue
français
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Les Femmes et le sexe dans la Rome antique

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Dans une épigramme adressée à sa femme, Martial écrivait : « Je veux bien que
tu sois une Lucrèce pendant le jour tout entier, mais c’est une Laïs qu’il me
faut la nuit. » Ce vers décrit tout le paradoxe de l’érotisme féminin dans
l’Antiquité romaine. Comme une même femme ne pouvait pas être tout à la fois
le parangon de la chasteté et une amante dépravée, Virginie Girod montre que
les femmes furent classées en catégories et comment leur statut social
encadrait leur vie sexuelle en fonction de règles morales établies par les
mythes politiques romains et par la religion. La femme mariée, la matrone, se
trouvait cantonnée dans un rôle reproducteur dénué de sensualité. C’était aux
prostituées (esclaves, affranchies ou plus rarement libres) qu’il incombait de
distraire sexuellement les hommes. Alors, le corps féminin érotique et le
corps féminin reproducteur étaient-ils deux choses résolument différentes ?
Comment les femmes vivaient-elles la sexualité au quotidien ? Quelles
pratiques étaient autorisées ou non et pour qui ? Les grandes figures
féminines de l’Empire telles que Messaline ou Agrippine la Jeune étaient-elles
représentatives de la vie quotidienne de toutes les Romaines ? Finalement, les
Romains étaient-ils des débauchés prêts à toutes les transgressions pour leur
plaisir ou ont-ils posé les jalons des normes qui ont régi, des siècles
durant, la sexualité occidentale ? À l’aide d’une documentation considérable,
Virginie Girod répond à ces questions pour apporter une nouvelle réflexion sur
la condition de la femme romaine.
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