Les propriétés de la Couronne et de l’Eglise dans l’empire Byzantin (ve-vie siècles)
EAN13
9791035106010
Éditeur
Publications de la Sorbonne
Date de publication
Collection
Byzantina Sorbonensia
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les propriétés de la Couronne et de l’Eglise dans l’empire Byzantin (ve-vie siècles)

Publications de la Sorbonne

Byzantina Sorbonensia

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Ce second volume de « Byzantina Sorbonensia » répond à la nécessité de donner
sous la forme scientifique adéquate la documentation indispensable à l’étude
d’un problème important ou d’un domaine précis. Dans notre cas, il s’agit de
la fortune impériale, question à tous égards intéressante, dont l’examen doit
être étayé par des documents officiels, telles, par exemple, les dispositions
impériales se référant à l’organisation, à la gestion et à la nature même des
biens relevant de la couronne. Michel Kaplan a su, grâce à sa thèse « La
grande propriété dans l’Empire byzantin (vie-viie siècles) : l’État et
l’Église », étudier avec bonheur le fonctionnement des institutions qui se
rattachent à la fortune impériale, tels la « res privata », le « Patrimonios
», la « domus » et les maisons divines en général. Il a dégagé avec clarté les
traits de la tâche des fonctionnaires qui assurent l’entretien et
l’exploitation, l’économie, dirait-on, des biens de la couronne ; il a
présenté avec minutie la diversité d’origine de ces biens ; il a pu enfin
avancer des hypothèses souvent convaincantes sur le rôle économique et social
des grands domaines ainsi que sur les méthodes d’exploitation ; utilisation
d’intermédiaires, personnel chargé de l’exploitation directe, forme des
contrats et des baux, obligations réciproques des contractants, etc. D’autres
problèmes sont esquissés, sans être résolus d’une manière satisfaisante, tels
le statut des terres conquises ou la différence entre terre de la couronne et
terre de l’État, pour ne citer que les plus controversés. Toute étude dans ce
domaine épineux se doit de prendre un appui solide sur des sources de valeur
incontestée. Le présent volume offre justement cet appui à ceux qui voudront
continuer l’examen des fondements du régime agraire et par là de l’économie de
Byzance. On comprend pourquoi cet ouvrage bénéficie de l’aide du CNRS, ce
dont, en tant que Directeur de la collection, je ne peux que me féliciter ;
cette aide témoigne à mon sens de la qualité du présent volume, dont l’utilité
me semble évidente.
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