- EAN13
- 9791037035271
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 12/02/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Second volet d’une ambitieuse enquête, cet ouvrage prolonge Au regard des
visages, paru en 2011, par un ensemble d’études portant sur huit écrivains
majeurs du XXe siècle répondant à la question du visage sur un triple plan :
ontologique (comme rapport à l’Être, fût-il considéré dans son immanence),
esthétique (comme source de créativité) et éthique (comme rapport à autrui
aussi bien qu’à soi). Se succèdent ainsi Marcel Proust et ce « roman du visage
» qu’est À la recherche du temps perdu ; Claude Simon, à son tour hanté par le
Temps et le devoir de mémoire qu’il doit lui opposer ; l’écriture cryptée de
Georges Perec, sur les traces du visage perdu ; Michel Leiris, en proie au
narcissisme inversé de sa quête de soi ; la confusion des visages – des
personnages, du narrateur et de l’auteur – propre à Marguerite Duras ; Samuel
Beckett poussant aux limites, non sans humour, la déperdition de tout visage ;
Henri Michaux, au contraire, comme une éruption de visages en création et
destruction permanentes ; enfin, Yves Bonnefoy, donnant visage à une «
présence » qui soit puissance d’arrachement de l’être au néant.
visages, paru en 2011, par un ensemble d’études portant sur huit écrivains
majeurs du XXe siècle répondant à la question du visage sur un triple plan :
ontologique (comme rapport à l’Être, fût-il considéré dans son immanence),
esthétique (comme source de créativité) et éthique (comme rapport à autrui
aussi bien qu’à soi). Se succèdent ainsi Marcel Proust et ce « roman du visage
» qu’est À la recherche du temps perdu ; Claude Simon, à son tour hanté par le
Temps et le devoir de mémoire qu’il doit lui opposer ; l’écriture cryptée de
Georges Perec, sur les traces du visage perdu ; Michel Leiris, en proie au
narcissisme inversé de sa quête de soi ; la confusion des visages – des
personnages, du narrateur et de l’auteur – propre à Marguerite Duras ; Samuel
Beckett poussant aux limites, non sans humour, la déperdition de tout visage ;
Henri Michaux, au contraire, comme une éruption de visages en création et
destruction permanentes ; enfin, Yves Bonnefoy, donnant visage à une «
présence » qui soit puissance d’arrachement de l’être au néant.
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