- EAN13
- 9791097417666
- Éditeur
- Viviane Hamy
- Date de publication
- 09/06/2020
- Collection
- BIS
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« J’obtins de mon père la permission de monter à cheval. Il fit confectionner
pour moi un tchekmen de cosaque et me fit don de son Alkide. De ce jour, je
fus le compagnon obligé de mon père dans ses promenades aux environs de la
ville. Il tirait plaisir à m’apprendre à monter avec élégance, à me tenir
fermement en selle et à manier adroitement mon cheval. Il disait que j’étais à
l’image vivante de ses jeunes années et que j’eusse été soutien de sa
vieillesse et l’honneur de son nom si seulement j’étais née garçon ! » À 23
ans, Nadejda Dourova profite du passage dans sa ville d’un régiment pour
suivre sa vocation : elle se coupe les cheveux, se travestit en cosaque et
rejoint l’armée du tsar. À la suite d’un haut fait d’armes, Alexandre Ier, qui
a appris son secret, la convoque... Nadejda Dourova (1783-1866) est la fille
d’une noble famille russe. En 1836, fasciné par le personnage, Pouchkine
publie les Mémoires de Dourova avec un immense succès. Aujourd’hui encore la
vie de celle qu’on appela « la demoiselle cavalier » inspire les romanciers et
dramaturges russes. Elle se distingue donc dans l’histoire de la littérature
pour avoir embrassé la carrière des armes avant la carrière des lettres,
recherchant la liberté que les convenances du monde lui refusaient.
pour moi un tchekmen de cosaque et me fit don de son Alkide. De ce jour, je
fus le compagnon obligé de mon père dans ses promenades aux environs de la
ville. Il tirait plaisir à m’apprendre à monter avec élégance, à me tenir
fermement en selle et à manier adroitement mon cheval. Il disait que j’étais à
l’image vivante de ses jeunes années et que j’eusse été soutien de sa
vieillesse et l’honneur de son nom si seulement j’étais née garçon ! » À 23
ans, Nadejda Dourova profite du passage dans sa ville d’un régiment pour
suivre sa vocation : elle se coupe les cheveux, se travestit en cosaque et
rejoint l’armée du tsar. À la suite d’un haut fait d’armes, Alexandre Ier, qui
a appris son secret, la convoque... Nadejda Dourova (1783-1866) est la fille
d’une noble famille russe. En 1836, fasciné par le personnage, Pouchkine
publie les Mémoires de Dourova avec un immense succès. Aujourd’hui encore la
vie de celle qu’on appela « la demoiselle cavalier » inspire les romanciers et
dramaturges russes. Elle se distingue donc dans l’histoire de la littérature
pour avoir embrassé la carrière des armes avant la carrière des lettres,
recherchant la liberté que les convenances du monde lui refusaient.
S'identifier pour envoyer des commentaires.