- EAN13
- 9782262050368
- ISBN
- 978-2-262-05036-8
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 18/05/2017
- Collection
- CODE SERIEL ADP
- Nombre de pages
- 541
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 3,6 cm
- Poids
- 720 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De l’étonnante « Déclaration de paix au monde » du 22 mai 1790 à la déclaration de la guerre totale et révolutionnaire au nom de la liberté du 15 décembre 1792, la Révolution française a posé les jalons des deux grandes attitudes qui s’expriment à l’égard de la guerre. Car les Français depuis lors balancent : ils disent aimer la paix, mais n’hésitent pas à souvent s’engager dans des conflits armés. Guerre de 1870, conquêtes coloniales, décolonisations, guerres mondiales ou opérations extérieures (OPEX) en témoignent : les armées françaises n’ont cessé de combattre, en métropole comme dans les sables du désert, des neiges de la Norvège aux rizières d’Indochine. Aujourd’hui encore, jamais l’armée française n’a été engagée sur d’aussi nombreux théâtres d’opérations – Hexagone inclus.
Pour comprendre ce phénomène d’une brûlante actualité, il faut se pencher sur les hommes, les discours et les pratiques qui, à des titres divers, ont considérablement évolué. Car si la conscription massive semble s’imposer entre 1889 et 1997, les modalités réelles de recrutement se révèlent souvent plus complexes. De même, les dirigeants doivent expliquer les valeurs qu’ils défendent et qui motivent l’engagement armé du pays. Les opinions publiques et les soldats s’expriment également tantôt pour contester la guerre, tantôt pour la justifier. Autant de discours qui permettent de mesurer le degré d’adhésion aux conflits auxquels la France a participé. Reste, enfin, à envisager les formes du combat – une réalité en profonde mutation. Le temps des gros bataillons de masse s’estompe avec les deux guerres mondiales ; aux chocs frontaux de 1914 succèdent des engagements plus limités menés avec des armes de plus en plus sophistiquées ; la notion même de « champ de bataille » disparaît, la guerre frappant désormais tous les espaces.
Nourri des recherches les plus récentes et de sources inédites, l’ouvrage présente la synthèse que l’on attendait sur la France en guerre, de 1870 à nos jours.
Pour comprendre ce phénomène d’une brûlante actualité, il faut se pencher sur les hommes, les discours et les pratiques qui, à des titres divers, ont considérablement évolué. Car si la conscription massive semble s’imposer entre 1889 et 1997, les modalités réelles de recrutement se révèlent souvent plus complexes. De même, les dirigeants doivent expliquer les valeurs qu’ils défendent et qui motivent l’engagement armé du pays. Les opinions publiques et les soldats s’expriment également tantôt pour contester la guerre, tantôt pour la justifier. Autant de discours qui permettent de mesurer le degré d’adhésion aux conflits auxquels la France a participé. Reste, enfin, à envisager les formes du combat – une réalité en profonde mutation. Le temps des gros bataillons de masse s’estompe avec les deux guerres mondiales ; aux chocs frontaux de 1914 succèdent des engagements plus limités menés avec des armes de plus en plus sophistiquées ; la notion même de « champ de bataille » disparaît, la guerre frappant désormais tous les espaces.
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