- EAN13
- 9782234063396
- ISBN
- 978-2-234-06339-6
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 09/09/2009
- Collection
- Essais - Documents
- Nombre de pages
- 120
- Dimensions
- 18,5 x 13 x 0,7 cm
- Poids
- 118 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 381.071
- Fiches UNIMARC
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« En 1984, je suis sortie d’HEC. Cette année, ma promotion fêtera ses 25 ans. Mais que fêtera-t-on au juste ? Depuis toujours, HEC s’enorgueillit de former des as de la finance et des champions du marketing. Or, la faillite économique actuelle ne découle-t-elle pas précisément du triomphe de cet hypercapitalisme que, suivant le modèle anglo-saxon, nous avons été formés (ou déformés) pour mettre en œuvre et pour servir ?
En écrivant ce livre, mon but n’est pas de stigmatiser une école, mais de mettre en cause, à travers mon expérience, l’esprit des grandes écoles de gestion, Master in Management, MBA, etc. De montrer en quoi l’enseignement des affaires tel qu’il se pratique aujourd’hui est inadapté aux nouveaux enjeux économiques et sociaux. De m’interroger sur sa part de responsabilité dans le désastre que nous vivons.
Pour cela, j’ai enquêté auprès d’anciens HEC, interrogé des étudiants en cours de scolarité, étudié les réformes déjà mises en œuvre à la Harvard Business School. Tout converge pour montrer que si l’on ne veut pas reproduire dans les 25 prochaines années les dérapages du dernier quart de siècle, il est urgent de repenser la base même des enseignements. Urgent de prendre le mal à la racine en fournissant aux futurs dirigeants d’autres grilles de valeurs fondées sur une approche différente des finalités de l’entreprise, du bien commun et de la richesse. »
Florence Noiville
La crise nous fournit l’occasion de cette nouvelle donne. A l’inverse, si rien n’est fait, nous continuerons d’apprendre à nos élites à penser le monde selon un modèle dont on voit tous les jours qu’il ne marche pas.
En écrivant ce livre, mon but n’est pas de stigmatiser une école, mais de mettre en cause, à travers mon expérience, l’esprit des grandes écoles de gestion, Master in Management, MBA, etc. De montrer en quoi l’enseignement des affaires tel qu’il se pratique aujourd’hui est inadapté aux nouveaux enjeux économiques et sociaux. De m’interroger sur sa part de responsabilité dans le désastre que nous vivons.
Pour cela, j’ai enquêté auprès d’anciens HEC, interrogé des étudiants en cours de scolarité, étudié les réformes déjà mises en œuvre à la Harvard Business School. Tout converge pour montrer que si l’on ne veut pas reproduire dans les 25 prochaines années les dérapages du dernier quart de siècle, il est urgent de repenser la base même des enseignements. Urgent de prendre le mal à la racine en fournissant aux futurs dirigeants d’autres grilles de valeurs fondées sur une approche différente des finalités de l’entreprise, du bien commun et de la richesse. »
Florence Noiville
La crise nous fournit l’occasion de cette nouvelle donne. A l’inverse, si rien n’est fait, nous continuerons d’apprendre à nos élites à penser le monde selon un modèle dont on voit tous les jours qu’il ne marche pas.
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