Le divan familial N23. Nous nous sommes tant malmenés

La notion de violence, conjonction de la force et de son abus, contient l’idée d’excès, d’outrance et de contrainte. La violence passe par des actes, des comportements ou des paroles qui visent des atteintes physiques ou affectives.
Intriquée à des degrés divers dans tous les rapports interhumains, la violence éclate de manière aiguë ou chronique, allant jusqu’à spécifier les liens au sein du couple ou de la famille. On pense aux agressions et maltraitances (l’inceste, les coups, les négligences graves), mais aussi à des formes plus insidieuses et masquées, telles qu’on les rencontre dans l’incestualité ou les liens pervers.
Si les contours de la violence sont variables, ses effets psychiques sont constants, tant chez les auteurs que chez les victimes : la domination et la souffrance.
Quels sont les ressorts psychopathologiques en cause dans les situations de violence familiale ? Comment le thérapeute familial peut-il venir en aide aux personnes, enfants et parents, hommes et femmes, prises dans ces liens saturés de violence ? Ce numéro propose des réponses et ouvre des voies de réflexion.
Le Divan familial est une revue de thérapie familiale psychanalytique créée en 1998 avec la Société de thérapie familiale psychanalytique (S.T.F.P.). Périodicité : 2 numéros par an.
Elle est dirigée par Alberto Eiguer : psychiatre, psychanalyste, et auteur de nombreux ouvrages chez Dunod, Bayard… Son comité de rédaction est large, très actif et très bien réparti sur le territoire national. La Société de T.F.P. est très structurée et active, elle organise de nombreux congrès, des séminaires de formation et touche un vaste public.