Il était une Fois... le Western, Une Mythologie Entre Art et Cinéma
EAN13
9788874397648
ISBN
978-88-7439-764-8
Éditeur
Cinq continents
Date de publication
Nombre de pages
306
Dimensions
30,8 x 24,7 x 2,9 cm
Poids
2230 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Il était une Fois... le Western

Une Mythologie Entre Art et Cinéma

Cinq continents

Indisponible
Le western est l'épopée américaine par excellence : une histoire mythique de la construction d’une nation, avec ses triomphes et ses échecs, ses fantasmes, voire ses hypocrisies. « Il était une fois… le western : une mythologie entre art et cinéma » explore le genre et les mythes qui l’accompagnent sous l’angle de la peinture, de la photographie, de la littérature et du cinéma entre le milieu des années 1800 et aujourd’hui. L’ouvrage n'entend pas présenter une histoire exhaustive du western, mais un récit de la construction, de la transmission et de la transformation, dans différentes disciplines artistiques, d'un mythe américain. Magnifiquement illustrée et éditée pour accompagner une exposition majeure, cette publication retrace l’évolution du western depuis ses débuts dans la peinture de paysage du xixe siècle jusqu’aux productions cinématographiques les plus récentes, en passant par les films classiques de John Ford et les westerns spaghetti de Sergio Leone. Elle réunit plus de quinze essais signés par des spécialistes des beaux-arts, du cinéma et de la culture populaire, et met en exergue des œuvres de premier plan par des artistes comme Albert Bierstadt, Frederic Remington, Andy Warhol, Kent Monkman et Christian Marclay. Si les toutes premières racines du western remontent à l'époque coloniale, ce n'est qu'au milieu des années 1800 que le genre devient une source majeure de divertissement populaire. « Il était une fois... le western » prend pour point de départ le moment où se développe véritablement la peinture de paysage de l’Ouest américain et où se diffusent en masse les romans bon marché et les magazines illustrés sur la conquête de l’Ouest. Plus tard, la tournée du spectacle Wild West de Buffalo Bill, va transformer l’Ouest en western et en faire le moteur d'une mythologie américaine. Retraçant l’évolution du genre depuis les premiers westerns et jusqu’à leurs derniers avatars, en passant par les westerns classiques de John Ford et le « super-western » de l'après-guerre, l'exposition met en évidence le dialogue qui s’est noué entre le film et les beaux-arts, les faits et la fiction. Dans les années 1960, le western a été radicalement transformé par le réalisateur italien Sergio Leone, le titre de l’exposition étant lui-même un clin d’œil à l’un de ses films. En s'appuyant sur les thèmes centraux du genre pour mieux les bousculer, Leone rend hommage au western et, dans le même temps, le déconstruit. À partir de cette époque, le western va devenir un sujet de recherches, et parfois d’ironie pour les artistes contemporains et les cinéastes. Bien que le western n’occupe plus une place dominante dans l'imaginaire populaire, il continue de façonner notre culture. Dans les médias populaires, certaines personnalités politiques sont traitées de « cow-boys », et Internet est devenue la Nouvelle Frontière. Pendant ce temps, des réalisateurs de westerns contemporains comme Quentin Tarantino (Django Unchained, 2012), Ang Lee (Brokeback Mountain, 2005) ou Joel et Ethan Coen (True Grit, 2010 et No Country for Old Men, 2007) trouvent de nouvelles façons de remettre en question les vieilles notions de race, de genre et de sexualité. Parallèlement, certains artistes amérindiens apportent des réponses fortes aux rôles stéréotypés dans lesquels on les enfermait souvent. Enfin, les thèmes abordés dans ce livre trouvent des échos directs dans les débats actuels sur la violence des armes, les rôles sexuels « traditionnels » et les relations raciales en Amérique.
S'identifier pour envoyer des commentaires.